Avec l’arrivée de l’automne, le moustique tigre se fait nettement plus discret.
Les œufs peuvent survivre aux températures hivernales et patienter jusqu’à cinq ans sans eau avant d’éclore.
« À chaque ponte, une femelle peut pondre 200 œufs qu’elle va répartir pour avoir le taux de survie le plus important, dans différents gîtes possibles. Elle va étaler sa ponte. Et ensuite elle va vivre trois semaines, un mois et elle peut être amenée à re-pondre trois, quatre ou cinq fois. Çà peut donc aller jusqu’à 1.000 œufs de la vie d’une femelle« , explique Dominique Gindre, responsable de la stratégie opérationnelle de l’entente interdépartementale de démoustification.
En 2014, il a ainsi transmis le chikungunya à onze personnes de Montpellier, puis la dengue à sept Nîmois en 2015.
Il progresse d’une centaine de kilomètres par an et est aujourd’hui présent dans vingt départements.
À 25°C, le moustique tigre devient adulte et les femelles ont davantage besoin de piquer et peuvent doubler leur espérance de vie. Pire, elles assimilent le virus plus rapidement et sont plus contagieuses.
Le moustique tigre apprécie les zones très peuplées, il devrait adorer Paris et ses environs.
Mes sources : http://www.allodocteurs.fr