« A Perpignan tout fout le camp ! Sauf la dette » par Jacques Cresta

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Suite aux dernières annonces concernant l’état financier de la Ville et de l’Agglomération, Jacques Cresta, député PS et vice-président de région réagit :

 
« Les mauvaises nouvelles s’accumulent pour notre ville, son agglomération et ses contribuables concernant l’endettement. Les masques tombent. Celui de bon gestionnaire des deniers publics, celui de pourfendeur de la dette, celui du Maire-Président de l’Agglomération. Durant les dernières élections municipales j’avais alerté les Perpignanais et les Perpignanaises, avec d’autres, sur la mauvaise gestion des fonds publics, le taux d’endettement, les délégations de service public, ….

Hier des journalistes spécialisés mettaient en exergue la mauvaise gestion financière de la ville et de son agglomération, aujourd’hui c’est le rapport de la cour régionale des comptes. A chaque fois la réponse est la même : les journalistes ne savent pas compter tout comme les magistrats.

Pourtant le Maire reconnaît lui-même que la dette de l’Agglomération a augmenté de 100 millions d’euros en trois ans de 2011 à 2014. Nous payons aujourd’hui les politiques clientélistes.

Cette gabegie financière aura-t-elle profitée aux habitants de nos territoires : Non.

En quoi la Passerelle du Théâtre de l’Archipel, l’édification du plus grand Cadran Solaire, la multiplication des zones économiques a des prix prohibitifs, le montage juridique du Théâtre de l’Archipel, les aménagements du Centre del Món, … auront permis d’impulser un nouveau souffle à nos territoires et à nos populations.

On nous propose comme solution miracle, celle de faire des économies, la création d’une Communauté Urbaine. A chaque fois c’est la même musique : pour l’intégration du Rivesaltais, pour la création, déjà, de l’agglomération. Résultat les dettes se sont accrues tant pour la nouvelle entité que pour ses communes adhérentes.

Alors demain, le passage en Communauté Urbaine n’est pas la solution car le problème ne réside pas dans la structure juridique mais dans ceux qui la gère.

Une chose est sûr Jean-Marc Pujol est plus fort que Nicolas Sarkosy pour fabriquer de la dette. »