Un appel du syndicat « Mouvement National Lycéen » a rassemblé une cinquantaine de manifestants ce lundi 10 mai 2021. En cours d’implantation dans le département, le syndicat a encore du mal a fédérer les autres lycées pour faire une action commune. Il se pose en alternative aux politiques éducationnelles destructrices, aux coupes budgétaires sans fin et à la précarité.
La colère des lycéens contre un programme « bâclé » les pousse dans la rue pour faire entendre leurs paroles. Ils sont soutenu par le syndicat d’enseignants Snes et la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE). La Covid 19 contraint les lycéens à s’adapter à un enseignement hybride où, une semaine sur deux, les cours sont dispensés à distance. Les professeurs ne peuvent pas toujours se permettre de prendre du retard sur le programme et leur accorder plus d’attention. Les examens oraux du baccalauréat approchent pour les classes de 1er et terminale et la majorité des sujets n’ont pas tous été abordés dans de bonne condition, une chance pour l’examinateur de laisser un blanc au futur candidat.
Dans ce cadre là, une logique de notation des contrôles continus et un allègement des oraux sont revendiqué pour éviter un futur tsunami d’échecs scolaire à la demande des jeunes militants. Le groupe a déambulé jusque devant la préfecture, sans incident, escorté par les forces de l’ordre.
Sonil Mey.