Malgré le froid matinal, de nombreux randonneurs, amoureux des Albères ont répondu à l’appel de la SETA et de la LPO66 pour défendre les murs et oiseaux des Famades contre la bétonisation qui les menace à Montesquieu-des-Albères.
Après une randonnée rassemblant plus de 100 personnes autour de ce site naturel et de son patrimoine exceptionnel, le cortège des participants s’est amplifié dans les rues du village pour manifester une ferme opposition au projet de lotissement prévu par la mairie.
Le mur du Puput (huppe fasciée, oiseau emblème de la SETA) a été dévoilé par les Présidents de la SETA et de la LPO66, aux côtés de FRENE 66 et du collectif VIURE venues en soutien, puis les parrainages ont été déclarés ouverts dès 11 h.
Encouragés par le message de l’humoriste, chroniqueur à France Inter Guillaume MEURICE, le parrain de l’opération, simples particuliers et associations de préservation de la nature et du vivant se sont pressés pour protéger le muret de leur choix : celui de la bergeronnette, du faucon crécerelle ou de la bio-diversité (gros succès pour ce dernier).
D’autres murs auxquels la SETA a voulu associer les noms de personnalités du village ayant oeuvré pour l’Albère et son patrimoine : Amédée Mas, protecteur des fontaines, Marguerite Bonnet initiatrice du musée, Armand Isalgué peintre paysagiste, …ont eux aussi trouvé leur bienfaiteur.
Une bonne centaine de parrainages ont été enregistrés dans la journée et chacun a pu repartir avec son certificat et le sentiment du devoir accompli, avec l’espoir d’être entendus.
Ceci constitue une première étape pour inciter les autorités à demander l’identification et la mise sous protection juridique de ce patrimoine en pierres sèches.
Prochainement, l’opération sera étendue au niveau national, voire au-delà des Pyrénées, et ouverte à d’autres personnalités de renom.
Forte de ce début de parrainage réussi, la SETA interpelle les élus : Mairie, Communauté de Communes, Pays Pyrénées-Méditerranée, Conseil départemental et Régional ainsi que le Préfet sur la nécessité de préserver les Famades. Pour tous, elles constituent une opportunité de démontrer qu’il y a mieux à faire que de détruire l’Albère, notre patrimoine commun.