Lundi 12 juin, avenue Bosquet à Paris, au siège de l’Organisation Internationale de la Francophonie, s’est déroulée, devant une assistance composée des plus hautes personnalités de la Francophonie et du monde diplomatique, une cérémonie assez rare, la remise de la « Médaille Senghor ». Il s’agit de la plus haute distinction de la Francophonie qui récompense les personnalités ayant œuvré avec engagement et détermination au rayonnement des valeurs de l’espace francophone.
L’heureux récipiendaire était un perpignanais, Albert Lourde, professeur émérite de l’Université de Perpignan, vice-président du C.M.L et membre du jury du Prix Méditerranée, qui pendant huit ans a dirigé avec succès l’Université Senghor d’Alexandrie, opérateur direct de la Francophonie. La secrétaire Générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Michaëlle Jean a souhaité remercier avec éclat le recteur Lourde « en couronnant une carrière universitaire toute entière consacrée à la Francophonie et à l’Afrique ».
Dans sa réponse, le récipiendaire perpignanais, qui a collaboré avec les trois secrétaires généraux qui se sont succédés depuis le sommet d’Hanoï de 1997 (Boutros Boutros Ghali, Abdou Diouf et Michaëlle Jean) a dit toute sa reconnaissance à la Communauté francophone et sa volonté de poursuivre son action dans les grands combats pour la francophonie et l’Afrique.
Albert Lourde est diplômé de l’Institut d’études politiques de Toulouse (1966), de l’Institut d’études internationales et des Pays en voie de développement (1969). Titulaire d’un DES de droit public (1970) et d’un DEA en histoire du droit et des institutions (1983), il est Docteur d’état en droit public (1975) et en histoire du droit, des institutions et des faits sociaux (1984).