Écrivain à succès depuis une vingtaine d’année, Alexandre Jardin a fait Science Po. Ceci expliquant peut-être cela, il anime depuis 3 ans, l’association Bleu Blanc Zèbre (http://www.bleublanczebre.fr). Partout en France, il est allé à la rencontre des projets innovants de faizeux qui créent du lien, de la richesse et du sens, entre les citoyens et les générations. Il sera une nouvelle fois présent le 3 mars prochain au domaine de Rombeau.
En août dernier, il a décidé de se « lever » pour proposer à chaque citoyen qui ne vote pas et qui n’est pas entendu, de se lever pour compter. Motivé par une colère bienveillante, il a été rejoint spontanément par plusieurs dizaines de milliers de citoyens. A la suite de la première « Maison des Citoyens » à Toulon, ont émergé plus de 200 autres partout en France. En décembre, certains représentants de Maisons lui ont demandé de se présenter à l’élection présidentielle pour aller jusqu’au bout de la démarche. C’est comme cela que le mouvement « les citoyens » et www.lescitoyens1.fr s’est constitué.
Alexandre Jardin est déjà venu plusieurs fois dans le département des Pyrénées Orientales à la rencontre de faizeux lors de cafés « Bleu Blanc Zèbre ». Il sera présent le vendredi 3 mars prochain à Rivesaltes au Domaine de Rombeau pour convaincre les maires de donner leur signature lui permettant de se présenter à l’élection présidentielle. A 18h30, Alexandre Jardin, lors d’une conférence de presse ouverte au public, expliquera les visées du mouvement « les citoyens ». Les projets et actions des faizeux sur le territoire des P.O seront ensuite exposés et suivis de moments de questions-réponses avec le public. Une séance de dédicace du livre Révoltons-nous paru le 9 février dernier chez Laffont suivra.
Programme au Domaine de Rombeau :
– 17h-18h30 : rencontre avec des maires et des grands électeurs des Pyrénées Orientales.
– 18h30 : Conférence de presse ouverte au public et démarrage de la « Maison des Citoyens » (nouvelle appellation des Cafés BBZ) avec présentation des actions des faizeux et question/réponse.
– 21h : Dîner au restaurant du Domaine de Rombeau pour ceux qui le souhaitent.
Après avoir annoncé début décembre son intention de se présenter à la présidentielle, l’écrivain et cinéaste Alexandre Jardin a lancé un appel mercredi pour obtenir le soutien des maires de petites communes sans étiquette politique et obtenir les parrainages nécessaires à sa candidature. « Allez voir vos maires des petites communes qui ne sont pas contrôlés par les partis, ceux qui sont encore libres, et demandez-leur d’apporter leur parrainage », a-t-il déclaré lors d’une interview sur France 2… « Je lance un appel à tous les gens qui nous écoutent : faites votre part pour que ce soit une candidature réellement citoyenne, pas celle d’Alexandre Jardin, mais celle d’un mouvement citoyen », a insisté celui qui a lancé le mouvement Les Citoyens, censé redonner du pouvoir aux territoires ruraux. « On veut mettre un terme à ce pouvoir centralisé, à ces décisions lointaines qui nous échappent », a-t-il ajouté.
Consultez également :
http://www.lepoint.fr/presidentielle/presidentielle-alexandre-jardin-en-quete-de-parrainages-28-12-2016-2093346_3121.php
http://www.lyonne.fr/gurgy/politique/2017/02/03/la-campagne-joyeuse-d-alexandre-jardin_12269108.html
Pourquoi allez-vous à la rencontre des maires ruraux ?
« Je vais à leur rencontre pour trois raisons. Premièrement, pour demander leur parrainage (pour la présidentielle, ndlr) afin de pouvoir parler de nos territoires et de nos communes durant la campagne. Tous les autres partis s’en moquent. Ensuite, je vais leur demander de faire campagne à mes côtés sur les plateaux télé et dans les médias. Quand nous aurons droit à un temps de parole égal, j’inviterai les maires à venir parler avec moi. Enfin, je vais à la rencontre des élus ruraux pour leur demander leur solution. Il faut faire de l’intelligence collective en France. Il faut que les gens qui réussissent dans leur commune puissent devenir des leaders nationaux. La solution est dans nos territoires. »
Où en êtes-vous du nombre de parrainages pour l’élection présidentielle à venir. Pensez-vous pouvoir atteindre la fameuse barre des 500 signatures ?
« Volontairement, je ne donne pas le nombre de signatures obtenues. On le fera en temps voulu. Mais je ne suis pas inquiet. En revanche, je suis inquiet pour l’état de notre démocratie. Comment cela ? Nous sommes dans un système de vieux partis, où moins ils ont d’électeurs, plus il y a un système de contrôle des élus à travers les communautés de communes et les agglomérations. Ensuite, une loi est passée, avant l’été dernier, qui oblige à publier le choix de parrainage des élus. (publication de la liste des parrainages des candidats à la présidentielle, ndlr). Beaucoup d’élus locaux ont peur ».
C’est un moyen de faire pression sur les élus selon vous ?
« Oui ! Beaucoup d’élus locaux ont peur. Ce n’est pas normal que des élus aient peur. Ce phénomène pose la question de l’état de notre démocratie. La loi sur la publication des noms pour les parrainages, c’est une loi de contrôle par les partis. C’est inacceptable ! Or, c’est l’angle mort de cette campagne. Personne n’en parle. Et ça me rend encore plus attaché aux gens qui me donnent leur parrainage. Je les trouve encore plus courageux. »