Une nouvelle fois, l’association « Ansigna’muse » a bien fait les choses. La dédicace du polar le « Canal Rouge », ou la population d’Ansignan était invitée, aura connu un franc succès. C’est dans la salle Guy Barbaza que la population était appelée à rencontrer l’auteure, mais aussi à déguster la traditionnelle galette des rois.
Si « Canal Rouge » est son premier polar, l’envie d’écrire est bien présente dans la pensée de Raphaëlle depuis longtemps déjà et était devenu un besoin vital. Partons à sa rencontre.
Raphaëlle, une Catalane-Picarde
Son papa est bien originaire d’Ansignan. Des photos de l’exposition en place l’attestent. C’est Liliane, une des responsables de l’association qui nous montre le dit cliché. Elle est en effet, comme une preuve indélébile du bien-fondé des origines. Parti depuis sa jeunesse, il n’en a pas moins transmis les racines. C’est ce qui fait les origines Catalane de Raphaëlle. Sa maman quant à elle, est d’origine Picarde. Est-ce cette richesse des régions bien marquée et qui font la richesse de notre pays, qui a construit le caractère de Raphaëlle se tournant vers l’écriture ? S’il en est ainsi, nous avons envie de dire : « Vive nos régions avec leurs richesses et leurs particularités ».
La profession de Raphaëlle, nous indique, certainement encore, son attachement à cette terre Catalane. Elle est en effet, responsable académique du diplôme d’ingénieur agronome. Et oui ! Cet attachement viscéral à la terre des ancêtres, nous ramène toujours vers ces origines rurales qui font la beauté de notre pays. Cette ruralité, souvent mise à mal, mais capable d’engendrer des auteures comme Raphaëlle.
Une dédicace réussie grâce à une forte présence des Ansignanais
Écrit en six semaines, l’action du polar, se déroule à Ansignan. Plus particulièrement, autour du magnifique viaduc attestant de la présence romaine dans le Fenouillèdes, plaçant ainsi la commune au centre de ce coin de notre département.
De nature auto-biographique, évidemment romancé, le livre transpose des actions de la vie de tous les jours d’une trentaine d’années en arrière, avec ses fêtes et autres cérémonies, dans la réalité de 2018.
Ainsi, l’enquête policière peut commencer.
Le succès de cette heureuse initiative, a fait que le stock de livres a vite été insuffisant. Une séance de rattrapage est prévue courant février. Des livres seront prochainement mis en vente en mairie.
Il peut être également commandé sur le site : thebookedition.
L’attachement à ses origines, marqué par la générosité de Raphaëlle
Cette générosité, ou reconnaissance peut-être, qui sont sans nul doute des valeurs qui s’entrecroisent, consiste à reverser la somme de 2,50 euros par livre vendu. Ces sommes sont reversées à la fondation du patrimoine pour la réhabilitation de l’aqueduc. Un plus incontestable pour aller dans le sens de la protection de notre patrimoine, gardien de nos origines, de nos ancêtres, de notre passé, de notre magnifique terre du Fenouillèdes.
Mais ce premier polar aura une suite intemporelle. C’est le scoop que Raphaëlle nous a livré. Le titre en sera : « Sous les pierres du moulin ». Malgré notre insistance, nous n’en saurons pas plus. Le suspens reste entier et nous emmène déjà vers d’autres aventures policières.
Que dire de plus pour ce premier roman, sinon bonne continuation pour régaler le lecteur avec d’autres aventures, d’autres enquêtes.
À tous, bonne lecture.
Joseph Jourda