La première pierre du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) a été posée le 27 octobre à Argelès-sur-Mer, Route de Collioure.
De nombreuses personnalités, dont Josiane Chevalier, préfète des Pyrénées-Orientales, Pierre Aylagas, député-maire, et Blaise Agresti, colonel commandant la gendarmerie, assistaient à cette cérémonie.
« Ce peloton a vocation à intervenir sur les 3 cantons du Vallespir, le canton d’Argelès-sur-Mer et celui de la Côte Vermeille » rappelle Pierre Aylagas.
Le montant total des travaux de cette nouvelle caserne s’élève à 2 millions d’euros TTC. Ils sont entièrement financés par la ville d’Argelès-sur-Mer qui a contracté un emprunt sur 20 ans. L’état paiera un loyer annuel qui remboursera l’annuité d’emprunt et les intérêts.
Les travaux s’achèveront en novembre 2015.
La sécurité des Argelésiens : une priorité
Par ailleurs, ce dispositif s’inscrit pleinement dans la politique menée par la ville d’Argelès-sur-Mer. « Notre commune dispose de 25 policiers municipaux à l’année : un effectif très largement supérieur à ceux enregistrés dans les autres villes puisque le ratio national est d’un policier municipal pour 1000 habitants ».
Ce nombre élevé de fonctionnaires est la conséquence de l’augmentation de la population durant l’été mais aussi de la volonté municipale de tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité des Argelésiens et des vacanciers.
Une convention qui lie la Ville à la gendarmerie parfait ce dispositif. « Cet accord permet un excellent travail en commun en respectant les compétences de chacun. Je souhaite donc, que les patrouilles communes gendarmerie – police municipale au centre-ville soient relancées » espère Pierre Aylagas. Dans son intervention, Josiane Chevalier a abondé dans ce sens.
Un chantier bienvenu pour les entreprises locales
Enfin, la construction du PSIG à Argelès-sur-Mer est également synonyme de maintien et de création d’emploi.
Durant cette période très difficile, des chantiers comme celui-ci représentent des ballons d’oxygène pour les entreprises locales puisque la construction de cette caserne sera intégralement assurée par des sociétés du département.