Quelques heures après les dénouements des deux prises d’otages qui ont marqué la fin d’un cauchemar de trois jours, les vœux de l’équipe municipale à la population revêtaient, le 9 janvier, une consonance particulière.
En effet, 1300 personnes ont assisté à une soirée où ont été abordées plus qu’à l’accoutumée des questions dépassant le cadre argelésien.
Antoine Parra, élu à la communication, a été le premier à prendre la parole. Son intervention n’a pas éludé les points d’une actualité brûlante. Il a entre autres rappelé que le député-maire et l’équipe municipale, soucieux de ne pas céder aux craintes que voudraient faire peser des fanatiques sur le déroulement de la vie démocratique, a décidé de maintenir la cérémonie.
Pierre Aylagas, qui lui a succédé au pupitre, a abondé dans ce sens, en rendant hommage aux victimes des attentats et en rappelant qu’ « il nous appartient de prouver que notre pays est plus fort que la haine, plus fort que l’obscurantisme ».
Le député-maire est également revenu sur la vie locale, le déroulement d’une année au cours de laquelle il a été en tant que premier magistrat. Par ailleurs, il a fait un tour d’horizon des principaux dossiers en cours : le lycée Christian-Bourquin (ouverture en septembre 2015) et son gymnase municipal attenant ; la fin de la restructuration du collège des Albères ; la prochaine ouverture de la piscine intercommunale ; la construction de la caserne de gendarmerie ; la fin des travaux du centre-plage, etc.
« Je le dis sans détours : dans 10 ou 20 ans, quand on se penchera sur l’année 2015 à Argelès-sur-Mer, on dira que cette année-là, la ville a accompli une profonde mutation » assure-t-il.
Les discours ont été suivis de la remise de la médaille de la Ville à cinq Argelésiennes et Argelésiens particulièrement méritants et activement impliqués dans la vie locale : Jacqueline Payrot, Rose Inghilleri, Josée Jourdain, Bernard Maso, Emile Marines.
Un buffet a clôturé la soirée.