Le 23 janvier 2013 dernier, Sylvia Pinel, ministre de l’artisanat, du commerce et du tourisme, a présenté le « Pacte pour l’artisanat ».
L’artisanat, socle du tissu français des petites et moyennes entreprises, fort de la diversité de ses activités, est ancré dans nos territoires et garantit souvent le maintien de leur dynamisme et de leur vitalité. Ce secteur regroupe plus de 30 % des entreprises françaises et emploie plus de 3 millions d’actifs. Les petites entreprises, qui disposent souvent de moins de moyens que les grands groupes pour faire face à la crise, doivent être soutenues.
C’est l’objectif du pacte qui, autour de 7 enjeux stratégiques, actionne 33 leviers afin de valoriser le secteur de l’artisanat et d’assurer le renouvellement des générations, de pourvoir les emplois vacants et de faire face aux nouveaux défis.
Inciter les jeunes à s’orienter vers l’artisanat
inciter les jeunes à s’orienter vers les filières de l’artisanat dans le cadre du service public d’orientation et renforcer l’attractivité de ces métiers, parfois méconnus ou confrontés à des pénuries de main d’œuvre et également de faciliter la reprise d’entreprise et la transmission des savoir-faire : près de 30 000 entreprises sont concernées chaque année par des besoins de reprise ou de transmission ; 63 % de ces entreprises ne sont pas reprises. Le contrat de génération a été enrichi par un volet spécifique lié à la transmission d’entreprise.
Protection des produits du terroirs et locaux
Promouvoir les savoir-faire des artisans et protéger les productions locales afin de redéfinir le statut de l’artisan en proposant un statut valorisant et en améliorant le répertoire des métiers. Rénover le rôle des chambres de métiers et de l’artisanat dans l’accompagnement des entreprises à tous les stades de leur développement. Le soutien les entreprises artisanales dans leurs besoins de financement. Les mesures proposées visent notamment à répondre aux difficultés de trésorerie via le nouveau dispositif de garantie de la Banque publique d’investissement (BPI) et dynamiser la compétitivité des artisans dans un environnement économique plus favorable : soutien particulier aux entreprises évoluant dans des relations de sous-traitance, meilleur accès à la commande publique grâce à encouragement aux groupements d’entreprises pour un meilleur accès à la commande publique.
« Le succès de ce pacte dépendra de son appropriation par tous comme outil au service des artisans. » nous communique la ministre.