Il est nul besoin de faire la promotion du Château de Caladroy et de ses vins, dont la saveur arrive sur les tables des plus fins connaisseurs, des plus fins gourmets.Certes, un territoire d’exception, des techniciens hors pair, mais une volonté de produire propre, sain.
C’est ce que le propriétaire des lieux, Michel Mezerrette, continue de construire patiemment, inlassablement, pour le plus grand plaisir de tous, mais aussi et surtout pour notre environnement. En un mot, pour notre planète.
La reconnaissane HVE niveau 3 pour Caladroy
L’agrément HVE, (haute valeur environnementale), est une norme européenne. Son seul énoncé montre tout l’intérêt porté à la nature, à notre monde, mais aussi aux humains que nous sommes. Un nouveau pas vient d’être franchi au « Château de Caladroy », pour aller toujours plus loin dans cette démarche.
La rencontre de Michel Mazerette et du « Laboratoire de l’Agly » dirigé par Germain Soles, aura fait le reste. Le laboratoire est situé à la zone industrielle nord à Perpignan*. Quelques rencontres organisées par Philippe, le VRP de service du laboratoire et Dominique Duran, le chef de culture, auront suffi à convaincre que le procédé pouvait apporter un plus dans la démarche environnementale recherchée.
Le procédé en question, consiste à faire des économies de produits phytosanitaires se situant entre 30 & 50 % en moins d’intrants. Si ces quantités de produits, ne peuvent pas régler tous les problèmes financiers, ils peuvent toutefois, alléger sensiblement les charges d’exploitation.
Le procédé en question
Approuvé par l’INRA, il permet de réduire le calcium de l’eau, le magnésium, le manganèse, le fer total, l’aluminium, le zinc, le sodium. Sans être biologiste, nous pouvons comprendre que ces composantes de l’eau, qui a une mémoire, réduisent l’efficacité des produits utilisés pour élever une récolte saine et donc, produire des vins de haute qualité.
Reconnues par le CNRS, des expérimentations ont été menées sur la ferme DEPHY (ferme expérimentale agrée par le ministère de l’Agriculture).
De nombreuses exploitations se sont déjà dotées de ce procédé. Le Château Vespeille les Pins, Réard Vallée Arbo, Ille fruit à Thuir, Gérard Bertrand à Carcassonne, et maintenant le Château de Caladroy, en sont quelques-unes d’entre-elles.
Une profession soucieuse de l’environnement
Cette démarche environnementale, attire une réflexion sur le monde de la viticulture, de l’agriculture, d’une façon plus générale. Elle montre, s’il en était besoin, que les agriculteurs sont les premiers concernés par la santé des consommateurs, par l’environnement. Ils le sont aussi nécessairement, pour leur propre santé. Il faudrait en effet, ne pas être sain d’esprit, pour qu’il en soit autrement, pour ne pas prendre en compte sa propre santé.
Tant décrié par certains milieux journalistiques portés par des volontés hors-sol, les paysans montrent une fois de plus leur volonté. Ils sont les premiers à mener la lutte pour marcher vers un environnement plus sain, en continuant toutefois à jouer pleinement leur rôle, qui est celui de nourrir les populations. Les premiers à mettre la main à la poche pour aider notre planète à moins subir les effets d’un modernisme, dont la donnée essentielle est la rentabilité maximum au détriment du bien-être des êtres humains.
Nous reviendrons certainement, sur le domaine du Château de Caladroy qui n’a pas fini de nous étonner dans la recherche d’une haute qualité de vie et où l’accueil, est toujours sincère et convivial.
À bientôt donc !
Joseph Jourda
*Adresse du Laboratoire de l’Agly – laboratoire.agly@orange.fr – www.hydro-agly – tel : 07 71 54 13 53.