C’était ce samedi à 20 h 30 dans le charmant village de Bompas. Deux chorales s’étaient données rendez-vous. L’une, bien de chez nous, l’autre du Lot-et-Garonne, de Lauzun plus précisément. La première s’appelle « Bompas Canta », l’autre, « Trait d’Union », un nom révélateur.
Bompas : dans les textes anciens, « Malpas » (1153), mauvais passage, devenu depuis l’inverse. Le concert devait se dérouler en l’église Saint-Etienne qui apparaît dans les sources en 1268. Elle a été reconstruite dans les années 1850. Une soirée de bonheur devait nous être proposée par les animateurs des deux chorales unies par des liens d’amitié.
Les deux chorales
« Bompas Canta » est née en 1998 et fêtera son vingtième anniversaire l’année prochaine. « Une nouvelle aventure » en perspective devait nous confier sa présidente Anne-Isabelle MAILLOL. Les rencontres programmées entre les deux chorales existent depuis un certain temps et le dernier déplacement, pour nos locaux, s’est effectué voilà deux ans. « L’accueil a été parfait » devait souligner Anne-Isabelle. D’évidence, le retour devait s’effectuer dans les meilleures conditions, avec la prise en charge chez l’habitant des chanteurs accompagnés bien souvent par leurs conjoints.
Et oui ! Le beau chant, la musique, sont autant de vecteurs qui rapprochent les femmes, les hommes. La démonstration n’est plus à faire. Nous en voulons pour preuve l’impatience des choristes de Bompas à attendre leurs amis de Lauzun.
L’attente de l’arrivée de « Trait d’union »
Dans toutes les initiatives de ce type, le retard est toujours incontournable mais jamais placé sous l’impatience stressante. Les choristes, sont des gens rigoureux dans la pratique de leur art et nous la retrouvons dans la vie de tous les jours. Ainsi, sur le coup de seize heures, le bus était annoncé. Le retard, finalement, serait infime et la programmation en rien perturbée.
À la descente du bus, la présidente de « Trait d’Union », Cosette PERIE devait nous avouer son immense plaisir de retrouver ses amis de Bompas. Après une rapide collation, passons à la répétition.
La répétition en l’église
À deux pas du point de rencontre au moment de l’arrivée, se dresse l’église Saint-Etienne. Dans ce décor lumineux, le travail pouvait commencer. Après une rapide présentation et la mise en place des chorales, Alain CAMPS chef de chœur de « Bompas Canta» pouvait conduire, avec passion, la répétition. Cette dernière, donnait un aperçu de ce que serait le concert du soir. Majestueux, magnifique, envoûtant, vous transportant dans un autre monde, où la beauté du cœur pour cette fois sans « h », emplie toutes les pensées, toutes les têtes, toutes les âmes. Il en fut ainsi.
Un public accompagne nos choristes et c’est un véritable plaisir de sentir l’osmose, palpable à vous donner le frison, entre les chanteurs et les spectateurs. En cette soirée, la chorale « Trait d’union » a, particulièrement été ovationnée.
Nous ne citerons que quelques titres du répertoire de nos artistes. Ceux des chants communs interprétés d’une façon magistrale par nos deux chorales réunies. « Les lacs de Connemara » de Michel SARDOU, « Tibié paiom » musique liturgique, « Signoré delle cime » ( en français : Seigneur des cimes) est une œuvre musicale composée par Bepi De Marzi, et enfin, « Ipharadisi et Ahuna ».
Autant de titres évocateurs qui resteront dans les mémoires de tous les participants.
Une bien belle soirée.
Les responsables de la ville de Bompas, peuvent s’enorgueillir de compter au nombre de leurs associations, leur si talentueuse chorale. Elle est gage d’amitié, de sincérité, de savoir-vivre et de cette immense culture de ce qui est beau.
La journée du dimanche, pour cette équipe d’amis, devait être consacrée à une visite du département, et à celle de la cave Byrrh à Thuir en particulier.
Joseph JOURDA