Le Collectif alternatives aux pesticides 66 (Cap66) nous communique sous le titre « Que votent nos « représentants » ? Une réintroduction de pesticides très dangereux interdits en 2016 », avec prière d’insérer :
« Le Collectif pour les Alternatives aux Pesticides 66 vous a informé début septembre d’une action auprès des députés de notre département à l’occasion d’un vote important sur la réintroduction des néonicotinoïdes.
Ces pesticides, tueurs d’abeilles et cancérigènes probables avaient été interdits par une loi de 2016, mais les producteurs de betteraves sucrières et les lobbies du sucre n’ont pas cessé de se battre pour obtenir des dérogations. Ils ont gagné et pour 3 ans encore (au moins), ils vont pouvoir empoisonner nos sols, nos cours d’eau, notre air.
Cap 66 n’a pu rencontrer qu’un seul député (enfin ses attachés parlementaires) et ne tenant aucun compte de nos demandes ni de la volonté de la majorité des gens qu’ils représentent, députés et sénateurs des P.O. ont tous voté pour la réintroduction des néonicotinoïdes.
Nos 4 députés et nos deux sénateurs se sont ainsi rendus complices des intérêts industriels de la phyto pharmacie, et ont gravement porté atteinte aux intérêts des professionnels de l’apiculture et à la santé des populations des régions concernées.
Ils auraient pu se rappeler, (mais le savent-ils?) que le département qu’ils sont censés représenter est un département exemplaire en matière de production bio, et montre ainsi que des alternatives sont possibles et qu’il convient de mettre les moyens adéquats pour encourager les producteurs qui ont des pratiques agro-écologiques, et la recherche de solutions alternatives quand elles sont nécessaires. »