Samedi 22 janvier à Narbonne, Jean Castex, Premier ministre, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, et Étienne Guyot, préfet de la région Occitanie et de la Haute-Garonne, ont signé le protocole d’intention de financement pour la réalisation de la 1ère phase de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan ainsi que le protocole de financement des lignes de desserte fines du territoire.
« En Occitanie, notre ambition est simple : décarboner la mobilité grâce au rail, notamment, en atteignant un objectif de 100 000 voyageurs par jour d’ici 10 ans, soit 30 000 voyageurs quotidiens supplémentaires. C’est ambitieux, mais réalisable grâce à une action volontaire et incitative.
Notre volonté se traduit par des actes concrets : un nouveau Plan Rail de près de 1,6 Md€, dont 800 M€ de la Région Occitanie, destiné à rouvrir ou pérenniser les lignes de desserte fines du territoire. Comme je le souhaitais et pour la première fois en France, nous avons obtenu le transfert des lignes Montréjeau- Luchon et Alès-Bessèges afin que la Région accélère les travaux en les menant elle-même, avec un objectif de réouverture en 2023 pour la première et 2026 pour la seconde.
Nous pouvons également être fiers, collectivement, de la victoire qui a été remportée pour la ligne à grande vitesse entre Montpellier et Perpignan. Après des années de combat, mené avec les Départements de l’Hérault, de l’Aude et des Pyrénées-Orientales, de la Métropole de Montpellier ainsi que les agglomérations de Sète, Agde, Béziers, Narbonne et Perpignan, cette ligne renforcera l’attractivité économique de notre territoire. Pour l’implantation et le développement de nos entreprises, et donc de l’emploi, cette ligne est essentielle et méritait notre volontarisme, c’est un investissement de 816 M€ dans la phase 1, dont 334 M€ portés par la Région Occitanie. Grâce au doublement des voies, la LGV libérera des sillons pour développer les trains du quotidien et du fret sur le littoral. Mais pas seulement : associé aux lignes à grande vitesse de Toulouse-Bordeaux et de Marseille-Nice, ce projet structurera le futur réseau permettant le désenclavement du Sud de la France et de l’Europe.
Le train est le moyen de transport le moins polluant, le plus sûr et le plus économique. Il est un formidable outil de préservation de notre planète et du pouvoir d’achat des habitants grâce, en Occitanie, aux tarifs les moins chers de France comme l’a exprimé à plusieurs reprises Jean-Pierre Farandou, président directeur général de la SNCF. En combinant développement des transports en commun routiers, qui demain rouleront à l’hydrogène vert, des équipements favorables aux véhicules électriques et au financement de leur acquisition, ainsi qu’au déploiement des pistes cyclables, nous positionnons l’Occitanie comme leader de la décarbonation. C’est le sens de mon action : faciliter la vie de mes concitoyens, préserver leur pouvoir d’achat et anticiper les changements auxquels nous devrons faire face » a déclaré Carole Delga.