Ce sont environ 150 Policiers ce mercredi 14 octobre 2015 qui s’étaient rassemblés devant le Tribunal de Grande Instance pour exprimer leur colère et exaspération, notamment après les événements du 5 octobre dernier en Seine-Saint-Denis (93), qui ont vu un braqueur en cavale, multirécidiviste en état d’évasion et fiché faire feu à plusieurs reprises, sur leur collègue Yann, très grièvement blessé à la tête. Alliance Police Nationale CFE-CGC, était représenté par Franck Rovira, l’Unsa Police par Francis Vizuette, Unité SGP Police par Christophe Lourd, le syndicat des Commissaires par Jérémy Bosse-Platrière, La CFE-CGC était représentée par sa présidente de l’Union Départementale Estelle Blanc, ainsi qu’Hervé Oriol, solidaire représentant la section des retraités d’Alliance Police Nationale CFE-CGC sur la région Languedoc-Roussillon. La colère gronde depuis plusieurs mois : Quatre jours plus tard, après la seine -Saint- Denis à Neuilly-sur-Marne, c’est trois autres Policiers qui ont été blessés après que leur véhicule sérigraphié eut été volontairement percuté par un chauffard. (+ 39 % de blessés en 6 ans). Plus proche, sur la région, à Toulouse, un cambrioleur n’a pas hésité à percuter un véhicule de la BAC, pour permettre la fuite de ses complices, avant de traîner un des agents de police intervenants sur plusieurs mètres. Le 14 août dernier à Montpellier, après avoir refusé le contrôle, un chauffard percute un véhicule de police, quatre fonctionnaires de blessés. À Perpignan, ce sont 4 agents de la BST, qui ont été violemment agressés le 25 septembre dernier par deux délinquants notoires, devant le parvis même de l’Hôtel de police. 45 jours d’ITT pour l’un des Policiers. Le sentiment d’impunité totale, compte tenu principalement de l’absence de sanctions fermes et dissuasives, voire de failles de la politique pénale, exacerbe ces actes de violence. Dans un contexte sécuritaire dégradé, il est urgent d’unir nos forces et d’imposer des mesures fortes et concrètes dans l’intérêt de la profession, partagée entre morosité croissante et inquiétude, liée notamment à la paupérisation de nos services et à l’absence totale de reconnaissance professionnelle. Ce sont les principales organisations syndicales de la Police Nationale qui se sont réunies dans toute la France (10 000 policiers à Paris). Jean-Claude Delage pour Alliance Police Nationale, premier syndicat des Gardiens de la Paix a promis d’autres actions « dans la rue » s’ils « ne sont pas entendus ».
Accueil Pyrénées-Orientales Colère et exaspération des Policiers rassemblés devant le TGI à Perpignan