Cette année, la Course contre la Faim fête ses 18 ans ! Comme chaque année, en amont de la course, des séances de sensibilisation sont organisées au sein des établissements scolaires. A partir du 23 février, près de 450 bénévoles sont attendus dans plus de 1000 établissements pour rencontrer les jeunes participants à la course et les sensibiliser au fléau de la faim dans le monde.
Sensibiliser pour mobiliser
Jusqu’à fin avril, des bénévoles se rendront dans des établissements inscrits au projet pour sensibiliser les jeunes au problème de la sous-nutrition et leur expliquer les solutions qui existent pour aider les populations les plus vulnérables. Cette année, collégiens, lycéens et élèves de primaire découvriront le Burkina Faso, pays où la malnutrition est responsable de la mort de plus de 40 000 enfants chaque année. Pour les 18 ans de la Course contre la Faim, une partie des dons collectés sera affecté aux programmes de l’association dans ce pays. A l’issue de ces séances, les élèves sensibilisés partiront à la recherche de parrains qui leur feront une promesse de don pour chaque kilomètre parcouru le jour de la course. Ils prendront ensuite le départ de la Course contre la Faim le 22 mai.
Le déroulé des séances
Une séance de sensibilisation dure 50 minutes environ, devant 2 classes réunies. Pour illustrer leur propos, chaque bénévole bénéficie d’outils pédagogiques tels qu’un film, une carte du monde présentant les lieux d’intervention d’Action contre la Faim, mais également un passeport solidaire pour aider chaque élève à chercher des parrains. La séance de sensibilisation est un moment privilégiée d’échanges avec les élèves !
La Course contre la Faim
Ce projet, à la fois pédagogique et solidaire, permet de sensibiliser et mobiliser des milliers de jeunes au problème de la sous-nutrition et de collecter des fonds pour venir en aide aux populations démunies. En 2014, les séances de sensibilisation avaient permis de mobiliser 266 000 jeunes et de récolter 3,5 millions d’euros. 75% de ces fonds ont permis de financer des programmes à Madagascar, en Éthiopie, en Birmanie et dans nos missions touchées par la crise syrienne.