Le Parti de Gauche 66 nous communique sous le titre « De la nécessité urgente d’une opposition de gauche » avec prière d’insérer :
Les conflits sociaux se multiplient, aussi bien nationalement que localement : cheminots, intermittents du spectacle, salariés de l’aéronautique d’EAS, sages-femmes de la clinique Notre-Dame de l’Espérance, salariés des établissements de santé de la côte Vermeille. On assiste bien à une dégradation inquiétante du climat social.
Il ne s’agit pas d’une coïncidence fortuite. La politique d’austérité menée par le gouvernement produit sans surprise ses effets délétères. Cette politique est celle des oligarchies françaises et européennes : libéralisation des services publics, concurrence libre et non faussée, gestion managériale dans les entreprises privées comme dans les administrations publiques, recherche effrénée de profits et de dividendes etc. Les efforts demandés reposent toujours sur les salariés et les plus modestes.
Le Parti de Gauche 66 / Front de Gauche soutient l’ensemble de ces luttes sociales qui témoignent que les citoyens en ont assez de l’austérité asymétrique : profits garantis pour une minorité de nantis, restrictions accentuées pour la majorité de la population. Ça suffit comme cela !
Plus que jamais, le PG 66 estime urgente la construction d’une opposition de gauche pour mettre un terme au rasoir de l’austérité. Le PG 66 lance un appel à toutes les forces, qu’elles soient politiques, syndicales, associatives ou citoyennes, à montrer qu’il existe une majorité alternative à ces politiques injustes.
Manuel Valls a au moins raison sur un point. La gauche peut en effet disparaître, mais il en sera un des fossoyeurs les plus zélés. La construction d’une opposition de gauche à sa politique, qui est véritablement cousine germaine de celle menée sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, en constitue un des ultimes remparts contre ce risque.
C’est la responsabilité du Parti de Gauche / Front de Gauche d’en créer les conditions. Il s’y attellera avec détermination et conviction.