Décès de l’infatigable communiste et CGTiste Philippe Galano à l’âge de 59 ans

décès de Philippe Galano à l’âge de 59 ans. Il aurait succombé ce dimanche matin à une crise cardiaque en faisant son jogging

Philippe Galano est décédé ce dimanche matin à l’âge de 59 ans. Il aurait succombé à une crise cardiaque en faisant son jogging.

Nicolas Garcia, maire d’Elne, vice président du Conseil Départemental, ex-secrétaire général de la fédération du Parti Communiste Français des Pyrénées-Orientales (PCF) des Pyrénées-Orientales, ancien rédacteur en chef du journal Le Travailleur Catalan déclare « mon frère, mon camarade, mon ami, communiste authentique, libre, généreux, solidaire… vient de partir au paradis des progressistes ».

C’est avec une grande tristesse que les élu.e.s du groupe communiste au Conseil départemental des Pyrénées-Orientales salue la mémoire de Philippe Galano, décédé brutalement le 24 janvier :

« Philippe Galano était un dirigeant du PCF 66 et ancien élu municipal et régional. Militant syndical et politique, très engagé, en particulier dans le domaine des transports, défenseur des droits humains, il participait à la direction du PCF 66 depuis de nombreuses années.

Sa disparition laisse un grand vide pour les communistes des PO et au-delà pour tous les militants progressistes. Toutes nos pensées et nos condoléances à Hélène, sa compagne, à Eva et Inès ses filles, ainsi qu’à tous ses proches. »

Membre de la fédération départementale du Parti Communiste Français des Pyrénées-Orientales, ancien conseiller régional, candidat aux élections municipales sur Perpignan en 2014 et alors chef-de-file du PCF’66, Philippe Galano était un militant syndicaliste (CGT des P-O) et associatif, toujours à la pointe de nombreux combats dans les P-O pour défendre les salariés, notamment de la SNCF ou encore des Autoroutes du Sud de la France, n’hésitant pas à mouiller la chemise pour engager des luttes, souvent dans un contexte inhabituel et des plus médiatisés.

Philippe-Galano-insoumis-PCF-Perpignan-décédé

Il était également connu pour ses écrits au sein de la rédaction du journal Le Travailleur Catalan (Le TC), dont il ne manquait jamais le rendez-vous de la fête annuelle, solidement présent « dans la clameur des concerts et l’intimité des débats », comme il l’écrivait dans un édito consacré à la 81e édition (Juillet 2017) – « marqué pas de belles surprises » – et intitulé « On ne se croisera plus sans se voir ! ».