Finis le temps des grands discours sur l’économie sociale, solidaire et circulaire, nous passons à l’action. Après la naissance d’un formidable élan de solidarité, le collectif de plus de 250 bénévoles se transforme en Société Coopérative et Participative (Scop). Un double objectif : favoriser la réinsertion professionnelle locale et fournir des protections aux soignants.
« La solidarité inspire de nouveaux modèles économiques tournés vers des entreprises sociales et fait naître des ambitions communes : œuvrer à une action utile », a déclaré Jean-Baptiste Torres, co-gérant de la Scop Les petites mains du 66 à son lancement. Notre volonté : aider tous ceux qui se retrouvent en difficultés face à la crise de sanitaire, les professionnels de santé qui n’ont plus de protections, les personnes sans emploi depuis plus de 6 mois.
15 emplois créés, une réindustrialisation française. C’est le tremplin vers une offre locale.
Réindustrialiser notre territoire national dans le domaine du textile est la force de cette action. La Société Coopérative et Participative Les Petites Mains du 66 redonne du sens à l’action et répond au manque de protections médicales, et notamment les surblouses.
Avec la création de ce nouveau modèle économique, social et solidaire, ce sont près de 15 personnes qui sont sorties du chômage de longue durée. Nous souhaitons aujourd’hui réindustrialiser nos territoires et répondre à la demande nationale, mais surtout, nous voulons relancer l’emploi localement, insérer les jeunes dans la vie active.
En appui de la Guilde des Industriels Engagés Territoires Solidaires, qui gère la coordination, des achats responsables à la découpe des surblouses dans des Tpe-Pme-Pmi, Les Petites Mains du 66 assurent un façonnage de qualité. Un cercle vertueux soutien de l’économie locale.
Notre démarche, d’aider ces personnes, est accompagnée d’une forte détermination à mobiliser le savoir-faire et l’esprit créatif, Français.
Nous confectionnons dans notre atelier de couture à Perpignan des surblouses réutilisables pour l’ensemble des professionnels de santé, des professions paramédicales, des enseignants, des crèches, …afin de les protéger.
Les surblouses lavables recouvrent tout le corps et sont parfaitement adaptées à un usage médical et conforme Ifth/Ministère de la santé. Elles protègent des différentes projections grâce au tissu 50 % coton et 50 % polyester.
L’ouverture dorsale avec double laçage au cou et à la taille et ses manches longues resserrées en finition élastiques permettent de protéger entièrement le professionnel de santé.
La surblouse est confectionnée dans le but d’apporter une dimension environnementale au produit : elle est lavable à 60°C pour être désinfectée et éliminer toutes les bactéries, notamment du Covid-19. Elle est réutilisable jusqu’à 50 fois pour permettre au praticien de ne pas les jeter après chaque patient.
Une offre de service local complet
Alimentée par la volonté d’être toujours plus solidaires avec nos professionnels de santé, la SCOP a développé un système de collecte pour récupérer les blouses utilisées par les praticiens. Cette collecte permettra de les apporter dans une blanchisserie afin de les nettoyer et de les désinfecter pour ensuite les rendre aux professionnels. Ces derniers ne sont pas toujours équipés de blanchisseries sur leurs lieux de travail, cela leur permettra de pouvoir toujours exercer dans des conditions sanitaires favorables.
Disponibilités locales et nationales
– Surblouses en taille unique et unisexe.
– Surblouses disponibles par retrait à l’atelier de fabrication sur le département des Pyrénées-Orientales ou en livraison.
À propos des Petites Mains du 66
Depuis le 14 avril, près de 250 bénévoles, de tous horizons, ont participé à l’aventure collective, solidaire et d’entraide générale pour protéger les personnels soignants : Les Petites Mains du 66. Ce collectif a permis, durant 1 mois, de confectionner plus de 5 000 blouses et de les offrir à ceux en première ligne face à la crise sanitaire.
Cette aventure a témoigné d’une profonde unité locale qui s’est construite pour aider les soignants en contact direct avec le Covid-19. Grâce à toutes nos petites mains, aux doigts d’or et aux grands cœurs, la solidarité a prouvé que les mouvements de coopération parvenaient à résoudre une problématique.
Avec la volonté d’agir et de prolonger cette expérience le plus longuement possible, mais surtout, de pouvoir satisfaire la demande nationale, quelques bénévoles ont décidé d’agir autrement et de recréer l’économie de demain : locale, sociale, circulaire.