Dans le cadre de l’enquête publique ouverte le 8 février dernier concernant la construction du « troisième quai de Port-Vendres », Europe Écologie Les Verts-Pays Catalan et son candidat aux élections législatives sur la 4ème circonscription, Franck Huette, ont tenu à réaffirmer leur opposition à ce projet qu’ils jugent, comme en 2009, « écologiquement dangereux et économiquement aberrant. » Ils nous communiquent sous le titre « Troisième quai de Port-Vendres, pour EELV-Pays Catalan, c’est deux fois non ! » avec prière d’insérer :
« En 2011 le Tribunal Administratif avait annulé l’autorisation de réalisation des travaux, considérant que le chantier entraînait la « suppression de la plage et le comblement de l’Anse des Tamarins » et comportait des « conséquences dommageables pour l’environnement et de graves nuisances pour les riverains ». Au regard du nouveau dossier d’enquête publique, nous ne pouvons que réitérer notre opposition à un tel projet, et nous interroger sur sa légalité.
Sur le plan environnemental, la disparition de la plage et le comblement de l’Anse des Tamarins aura des conséquences irréparables sur la faune et la flore du secteur. De plus, à l’heure du changement climatique, il est inconcevable de détériorer ces barrières naturelles alors que tous les experts signalent une élévation du niveau de la mer et la multiplication des risques de submersion. Enfin, les études réalisées jusqu’à ce jour ne répondent pas aux craintes exprimées quant à l’augmentation des nuisances sonores et la dégradation de la qualité de l’air en raison de l’augmentation du trafic (navires et poids lourds).
Sur le plan économique, nous considérons que ce projet manifeste un absence de vision territoriale globale. Les études n’examinent pas les complémentarités possibles avec les ports de Sète-Frontignan, Port-la-Nouvelle et le Grau-du-Roi. Par ailleurs les projections sur le transit nous semblent incomplètes et détachées d’une réalité qui a évolué depuis le dernier dépôt du dossier en 2009.
Quant aux alternatives au projet, elles ne sont pas mentionnées, ce qui ne permet pas de juger si d’autres solutions répondraient aux enjeux économiques et sociaux du territoire en respectant mieux l’environnement et les populations.
Voilà pourquoi le construction du « troisième quai » ne peut être autorisée à nos yeux. »