Blandine Urbanski, déléguée UPR pour le Languedoc Roussillon nous communique sous le titre « Élections législatives – L’UPR dépose un recours en annulation auprès du Conseil Constitutionnel » avec prière d’insérer :
« 10 jours maximum après le second tour, comme il est prévu par le code électoral, deux candidates de l’Union Populaire Républicaine, Blandine Urbanski pour la 3e circonscription et Carole Percy pour la 4e circonscription des Pyrénées Orientales, ont décidé cette action, tant les irrégularités étaient nombreuses.
Plus de 50 enveloppes encore cachetées ont été présentées à un huissier de justice pour ouverture et constat, et aucune ne comportait les 12 professions de foi et les 12 bulletins de vote correspondants. En moyenne, les enveloppes donnaient à lire le programme de 5 à 7 candidats sur 12 et ne distribuaient qu’1 à 3 bulletins de vote… ce qui interpellera les électeurs quant à la rupture d’égalité entre les différents candidats.
Pourquoi de telles irrégularités ? Lors des précédentes élections, le matériel de propagande électorale était mis sous pli par les services de la préfecture. Mais en 2017, c’est une société privée, la Koba, qui assurait l’information des électeurs. Rémunéré à l’enveloppe, donc au rendement, ce prestataire ne se sera pas soucié d’envoyer des enveloppes complètes aux électeurs… Bon nombre de départements en France ont fait les frais de ces pratiques ! Professions de foi manquantes, pliées de travers, ou en double, bulletins de vote manquants ou déchirés, enveloppes déchirées et par conséquent non distribuées aux destinataires… une multitude de détails accablants pour ce simulacre de démocratie !
Loin de penser à bouleverser le résultat de ces élections, Blandine Urbanski et Carole Percy visaient néanmoins à informer les habitants des Pyrénées Orientales du programme détaillé et constructif de l’Union Populaire Républicaine… difficile dans de telles circonstances !
Quelle sera la réponse du Conseil Constitutionnel face à de telles irrégularités ? Nous saurons dans quelques jours si les électeurs des 3e et 4e circonscriptions de notre département seront invités à se présenter à nouveau devant les urnes.
Le saviez-vous ? Avec un résultat d’au moins 1% pour un minimum de 50 candidats sur le territoire national, l’UPR peut recevoir des fonds publics, pour 5 ans, à raison d’1,42€ par électeur et par an, et ce pour l’ensemble des électeurs français… une aide non négligeable pour aider l’UPR à organiser un contre-pouvoir efficace. »