à la librairie Torcatis à Perpignan,de 10h à 13h
Hélio Gracia dédicacera pour la première fois son livre « Les buissons ardents »Ce récit de vies retrace le parcours familial et personnel de descendants de républicains espagnols réfugiés en France à la suite de la guerre civile. Au delà de ce parcours singulier, Les buissons ardents éclairent une voie autonome vers un futur de rupture à la lumière de l’héritage du passé et des ressorts économiques et idéologiques qui sous-tendent la question sociale et la problématique démocratique.
D’après le Pentateuque, Yahvé, le Dieu d’Israël, est apparu à Moïse sous la forme d’un buisson ardent pour lui dicter la Loi qui affirme l’existence d’un Dieu unique. Dès lors, les graines de religion et les semences des idéologies ont essaimé sur terre pour s’épanouir en buissons ardents dont les fleurs de rhétorique gnostique et politique ont apprivoisé la cité.
Depuis la nuit des temps, les buissons ardents ont porté les fruits des religions et des idéologies pour régner sur les esprits et en tirer profit. Mais les épines de feu sacré de ces arbustes flamboyants ont embrasé les communautés et saigné l’humanité.
Il nous appartient d’arracher ces buissons ardents de nos esprits et de nous lever pour préserver le poudroiement des graines de vie, de révolte et de rêve. Sans ce poudroiement de rêves de lumières, sans le sursaut des révoltes salutaires, sans l’élan de solidarité qui rabote toute ambiguïté et sans la sensibilité de la liberté à fleur de peau, la vie ne serait qu’un tombeau ou plus précisément un simulacre de spectacle.
à la Maison de la Presse, quai Forgas, à Port-Vendres, de 10h à 12h
Lucas Danemine présentera sa trilogie : « Bunker solitude à Port Vendres », « Les oubliées de Paulliles » et « Des mots sous le peau » :
Benoît Longe, capitaine à la P.J. de Perpignan, mène une enquête sur plusieurs homicides de prostituées. Il constatera qu’il n’est pas le seul à mener des investigations. Lucie, une journaliste parisienne, détient un scoop sur des transactions illicites. Elle descend sur Barcelone pour éclaircir ces étranges combines. John Hurley, banquier déchu, quitte Londres sous contraintes pour se refaire sur le marché catalan. Sur les yachts, au large du cap Creus, il n’y a pas que le champagne qui coule à flot. José ne doit rien laisser au hasard pour organiser son trafic.
à la maison de la presse de Banyuls-sur-Mer, de 10h à 13h
France Vetterlein sera présente avec son deuxième livre « Banyuls-sur-Mer d’un siècle à l’autre » :Après le succès de notre premier ouvrage : « Banyuls-sur-Mer, quand un village se raconte… », nous avons repris notre balluchon et nous sommes repartis en voyage au pays de Banyuls de la frontière. A la rencontre du XXe siècle, si riche en événements,
mais aussi à la découverte de ce que les
Banyulencs avaient à livrer sur leur village, au fil du temps.
Notre désir, c’était d’aller vers les autres, de les écouter, de transmettre ce qu’ils avaient à dire, en un mot, d’être, nous aussi, des « passeurs ».
Ainsi, au bonheur des rencontres, directes ou livresques, ces pages font renaître Banyuls d’un siècle à l’autre, avec le vécu, les souvenirs, les carnets et les mémoires des uns, les peines, les années noires et la souffrance des autres. Chez tous, nous avons trouvé le courage, la vaillance au travail, les éclats de rire et les espoirs pour l’avenir.
à la maison de la presse l’Escargot Bleu à Argelès-sur-mer, de 10h à 13h
Lucas Danemine signera à nouveau ses trois titres ainsi que le livre collectif « Bûchers en sous-sol » écrit avec 9 autres auteurs.Dix auteurs pour un seul livre. Chaque auteur reprenant la suite du précédent sans savoir par avance le déroulé de l’histoire.
à la maison de la presse l’Escargot Bleu à Argelès-sur-mer, de 10h à 13h
Françoise Delmon rencontrera ses lecteurs autour de ses nombreux livres : « Le silence peuplé », « Une craie dans la neige », « Le rire des Anges » et « L’étrange libido de Cupidon Ballaud » :Panique dans le cabinet du docteur Adémard Epidémius
« Le brave Adémard semblait perdu et dévisageait son patient. Les bras lui en étaient tombés le long du corps en signe de stupéfaction et d’impuissance.
– Je ne sais que dire. C’est la première fois que je vois une chose pareille ! « Il faudra que je fasse un rapport à l’ordre des médecins des cinq contés » pensa-t-il en lui-même. Apparemment, cher ami, heu… votre coeur vous boude… il vous tourne le dos ! L’auriez-vous… malmené ? Maltraité ?
– Ben ! Quelle curieuse question !!! Peut-être bien que oui. Parfois, enfin… qu’entendez-vous au juste par « maltraité » ?
– Auriez-vous aimé à contrecoeur ? Auriez-vous convolé par intérêt ? Par raison ?
– Humm ! Cupidon, les sourcils froncés et les yeux rivés au plafond, réfléchissait, de plus en plus perplexe. Mouui, certes, cela est possible, comme tout le monde…
– Dites-moi, monsieur Ballaud, auriez-vous des problèmes d’érection ?
– Non ! Pas vraiment. Mais… je dois avouer… que je me sens moins d’appétit pour la chose. »