En Commun 66 : « Le maire freine le retour de la culture populaire et du carnaval à Perpignan »

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Philippe Assens, pour « En Commun 66 », nous communique sous le titre « Le maire freine le retour de la culture populaire et du carnaval à Perpignan », avec prière d’insérer :

« Motivés par le soutien de la population de Perpignan pour la sauvegarde du théâtre municipal Jordi Pere Cerdà, les membres du collectif « sauvons le théâtre municipal de Perpignan » ont rencontré dernièrement le maire pour lui faire des propositions afin de faire vivre ce lieu emblématique de la culture en cœur de ville.

Les nombreux artistes et défenseurs de la culture regroupés au sein du collectif estiment en effet que ce théâtre est une formidable opportunité pour offrir aux habitants des propositions culturelles locales, diversifiées et à un prix accessible, ceci en plus de son utilisation actuelle pour des projets d’éducation culturelle à destination des scolaires, des maisons de retraites, des associations…

Le collectif a ainsi formulé deux propositions concrètes : D’abord la mise à disposition gracieuse du bâtiment à raison de 40 dates par an (4 événements par mois durant 10 mois), charge au collectif de répartir la programmation en concertation avec les artistes et collectifs œuvrant pour la diffusion de la culture dans le département. Ensuite, une aide plus symbolique et ponctuelle au projet de relance du carnaval de Perpignan, pour faire participer les habitants à la construction d’une manifestation conviviale, intergénérationnelle et socialement inclusive pour mieux combattre l’isolement et le communautarisme, véritables terreaux pour les idées tristes et malsaines de l’extrême droite.

Préfigurant la renaissance d’un « comité des fêtes » à Perpignan, comme il en existe très fréquemment ailleurs, ces propositions devaient être discutées à l’occasion d’une journée de réflexion collective associant habitants, artistes, associations, élus et institutions le 17 février 2018 au théâtre municipal.

Or, si la mairie a accepté d’ouvrir le théâtre pour l’occasion, elle a en revanche imposé à l’association « En Commun 66 » en charge des aspects logistique pour le collectif, l’ensemble des coûts financiers liés au nettoyage des lieux et à la sécurité publique ! Devant un tel manque de coopération de la municipalité pour la vitalité du centre-ville et les jeunes générations, le collectif a été contraint d’annuler la rencontre du 17 février 2018 et de remettre à plus tard ses différentes propositions constructives.
La stratégie municipale consistant à faire mourir ce théâtre à petits feux pour mieux le travestir en bâtiment universitaire est ainsi démasquée, au grand regret de la majorité des habitants et des artistes locaux
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