Et voilà ! C’est parti ! Chose promise, chose due. C’est le moins que nous sommes en droit d’attendre de ceux à qui, par notre bulletin de vote, avons accordé notre confiance. Nous voulons parler de la démarche participative pour l’aménagement de la traversée du village et donc, de la place Arago. Cette démarche va commencer incessamment sous peu.
Nous préférons employer le terme de démocratie participative ou alors, de démocratie directe qui d’ailleurs faciliterait la vie de tous les jours, permettrait la transparence en toute chose. Apporterait un élan certain, pour un retour dans la confiance des institutions, des élus, serait un des éléments pour lutter contre l’abstentionnisme.
Lorsqu’il est question de patrimoine
Certains doivent se rappeler notre maison du peuple, enfermée derrière une forte palissade en fer forgé. Cette palissade, par décision des élus de l’époque, a été enlevée, pour donner l’image d’une mairie ouverte à tous. Le Vieux-Pont sur l’Agly, construit dans le style de Gustave Eiffel, a été remplacé par un gué. En effet, il était en très mauvais état. Le château d’eau, pourrait être aussi qualifié de patrimoine à conserver. Que dire de la miellerie située dans les environs du lieu-dit Roubials, abandonnée aux ronces depuis longtemps ? Tout comme les canaux du gravitaire dans un état obsolète, héritage d’un vieux passé. Certains disent que ce sont les Arabes qui l’auraient construit. Ou encore, les deux lavoirs qui existaient, l’un à la promenade et l’autre à la place de la Révolution.
Nous ne parlerons pas des vignes, fleurons de notre économie, aujourd’hui trop remplacées par les landes.
Nous ne ferons pas allusion à la cave 1910, détruite pour laisser la place au contournement d’Estagel. La charpente était une véritable œuvre d’art. Pour rappel, les cuves superposées faisaient tellement partie du patrimoine, que les établissements modernes pour la vinification, se sont inspirés de ces techniques. La chapelle Saint-Vincent, joyau incontesté du village, aménagé de la meilleure façon, fait partie aussi de notre patrimoine.
Comme nous pouvons le constater, les lieux mythiques ne manquent pas. Certains ont été aménagés à bon escient, d’autres détruits et remplacés par autre chose. Mais toujours, et nous le pensons ainsi, pour être au plus près du monde d’aujourd’hui, au plus près des besoins des citoyens, de leur sécurité.
Quel aménagement pour la place Arago ?
Dans toutes les discussions qui s’instaurent sur ce sujet, une revient souvent : que faire du bâtiment aux arcades ? La meilleure réponse que nous trouvons, appropriée à cette interrogation il nous semble, est : sa destruction.
Pourquoi faire ? Et la réponse à la question existe dans l’esprit des discoureurs. L’avis majoritaire entendu, est de transformer cet espace en un lieu arboré empli de bancs, ou les passants, les vacanciers, auraient plaisir à venir discourir sur le temps qui passe, tout proche des oreilles vigilantes de François Arago. Tout proche aussi, du ciel et des étoiles en été. À l’abri de la tramontane cinglante et hurlante en hiver.
La place Arago envisagée dans son aménagement .
Cette démocratie participative, placée sous la responsabilité des élus, des partenaires institutionnels (conseil régional, conseil départemental) pour la partie politique, aidés par les techniciens de PMM, peut être, n’en doutons pas, un grand moment.
En espérant que cette démocratie participative à laquelle nous ne pouvons que souscrire, ne se transforme pas en démagogie fleurie aussi bien que stérile.