Rien ne filtre des décisions prises. Uniquement des rumeurs qui circulent. Sont-elles fondées ? Sont-elles des affabulations ? Où est la part de vérité ? Ces rumeurs existent par manque d’informations.
Qu’en est-il ainsi du café aux arcades ? Est-il devenu la propriété de la commune ? La démolition, est-elle programmée ? La rumeur dit que les « Monuments de France » s’opposeraient à la destruction ? Qu’en est-il vraiment ? Tout cela est, en vérité, très opaque. Et nous ne parlerons pas du financement. Quelques éclaircissements seraient les biens venus à notre avis.
L’aménagement de la place
Loin des rumeurs, des démolitions d’immeubles possibles ou pas, une réalité existe : d’ores et déjà, la place pourrait commencer à être aménagée. Surtout le dimanche. Il est évident, que l’idée d’un marché qui existe formellement ce jour-là, est bonne. Elle est devenue une réalité confirmée par la durée d’existence. Personne, pensons-nous, va s’en plaindre. L’un, va acheter son fromage. L’autre, ses légumes et les fruits manquants, car la veille, ces achats ont été oubliés. Ou tout simplement, parce que des convives arrivent au dernier moment et que ces produits manquent.
De plus, chose très importante, alors que les derniers commerces du centre du village finissent de disparaître, ce marché est devenu un véritable lien social. Il faut absolument le préserver. Mais il faut également, pour qu’il en soit ainsi, lui donner des règles.
Entre autres, celle de ne pas s’installer sur la voirie comme sur notre cliché.
En vérité, un aménagement est indispensable, ceci d’autant plus, que les commerces sédentaires, voient souvent une clientèle fidélisée abandonner ses visites. Ici, est mise en cause la réglementation rigide sur le stationnement. La rigidité n’ayant rien à voir avec la rigueur. Cette dernière, permet la souplesse indispensable dans un village de 2000 habitants. La première ne permet rien et au contraire, créait des problèmes de relations. Nous dirons donc, la rigueur oui, la rigidité non.
Voilà en quelques mots, une situation soulevée, qui peut être réglée sans beaucoup de dépenses.
L’avenir nous dira si cette demande, exprimée par un grand nombre d’Estagellois, est entendue ou pas.
Il est vrai que nous ne sommes pas en campagne électorale.
Nous espérons être médisants en disant cela.
À suivre.
Joseph Jourda.