Margaux est une artiste en devenir. À 14 printemps, elle va au collège du village. C’est Françoise Deloncle, bien connue dans le monde pictural, qui est son mentor. Si jeunette et déjà des accents, un talent, un esprit de grande.
Tout indique que Margaux a un avenir devant elle dans le monde de l’art, de la peinture. Tous les voyants sont au vert. Alors, bon vent à ce brin de jeune fille.
Un jeune talent
Timidité de l’âge oblige, nous ne saurons pas comment cette envie de peindre a suscité la vocation de Margaux, tout comme ce que pensent ses amis(es)de collège qui certainement, ont les yeux rivés sur leurs smartphones ou autre console. Nous ne saurons pas non plus le temps occupé par cette passion dans la journée de notre artiste. Tant pis. Nous avons tout de même envie de dire le plus grand bien de notre jeune amie.
C’est Françoise Deloncle qui aide Margaux à marcher dans les traces des plus grands. C’est elle aussi qui l’accompagne dans la recherche de sa voie, de ce qui deviendra, n’en doutons pas, sa spécificité, son terrain d’excellence. Beaucoup de travail encore, d’opiniâtreté, mais combien de satisfaction de voir jour après jour, sa protégée avancer, se forger toujours mieux à l’art de la peinture.
Actuellement, Margaux utilise la peinture au pastel sec, plus facile à manier.
Les thèmes de l’exposition
Pour sa première présentation publique, c’est l’Afrique et la condition féminine que Margaux a choisi comme thème, mais aussi les « casots » construits par nos anciens. Ainsi, sont réunis dans la même pensée, dans le même espace, deux extrêmes. Un pays bien lointain et les racines de notre existence, présentes à portée de regard, mais à laquelle nous ne prêtons pas toujours l’attention méritée, requise.
Le premier thème, est révélateur du souci de voir la femme africaine libérée de ses chaînes, de toutes les contraintes auxquelles ces dernières sont soumises. Les tableaux intitulés « La captive », « Maternité » ou encore « Équilibre », représentent bien cette soif de la jeunesse, de sa générosité, à vouloir vivre dans un monde plus juste, plus humain, plus libre pour les femmes.
Quelle plus méritante expression !
Les « casots », très souvent représentés par des créateurs confirmés, font le lien entre plusieurs générations. En toile de fond, la peine au travail des hommes, un savoir-faire séculaire. La transmission de ces valeurs est assurée en partie par les artistes, dont Margaux est imprégnée désormais. Là aussi, quoi de plus noble que le souvenir du passé, car c’est avec lui que se façonne l’avenir. Quoi de plus beau, de magnifique, que l’attachement à notre montagne sacrée !
Le tableau représentant le Canigó en fond, allant dans ce sens, a particulièrement attiré notre attention.
Ces représentations, sont bien des valeurs nobles, qui doivent rester des références, qui ont le mérite de nous rappeler d’où nous venons, qui nous sommes.
Des soutiens précieux
En premier lieu, celle de la famille de Margaux. Ses frères, sa maman, sa belle-sœur, mais aussi et surtout, le soutien inconditionnel des grands-parents présents au vernissage. Mamie devait exprimer toute sa fierté à voir sa petite fille capable de réaliser d’aussi belles choses avec des sentiments si profonds, si respectables, si nobles.
Nous n’oublierons pas le rôle de mécène joué par la cave « Les vignerons des côtes d’Agly ». Plus particulièrement aujourd’hui, car s’il est question de promouvoir l’art, il est aussi question d’aider la jeunesse à s’approprier le monde souvent méconnu, de la création artistique.
Tout un symbole.
L’exposition est visible du mardi au samedi.
Odile se fera une joie de répondre à toutes vos sollicitations, à toutes vos envies de mieux connaître une artiste qui, n’en doutons pas, vient de naître.
Joseph Jourda