C’est ce vendredi 6 décembre à 18 h, à la salle Arago, que se tenait l’assemblée générale de l’ALF66. (Lisez train Rivesaltes-Quillan). En ce jour, le calendrier des réunions étant très fourni sur le territoire, les adhérents au nombre de 70, ont été dans l’obligation de se partager pour être présents dans les diverses initiatives. Qu’à cela ne tienne, l’AG a bien eu lieu et a enregistré de nouveaux adhérents. Les discussions ont encore une fois, montré la détermination croissante de continuer la lutte pour redonner au rail, au service public, toute son énergie, sa vitalité indispensable dans notre arrière-pays.
En effet, plus que jamais, ce service public deviendra le centre de vie pour nos territoires, au regard des difficultés rencontrées dans le seul secteur économique présent : la viticulture. Et tout montre, dans l’actualité de notre département, que seul le tourisme ne peut prétendre à la bonne marche de notre coin de la vallée de l’Agly. La fermeture de certaines stations de ski, est là, bien malheureusement, pour étayer ces propos.
Le train n’est pas quelque chose de dépassé.
C’est ce que devait démontrer José Pérez dans son introduction. Il devait rappeler en outre, dans leur globalité, les actions menées par l’association au cours de l’année écoulée. Les 1500 signatures enregistrées sur les marchés, au porte-à-porte, sont la vérification intrinsèque de l’assentiment des populations à aller dans le sens d’une remise aux normes. Dans la discussion, et à la suite d’interventions remarquées, le sujet devait prendre toute sa clarté : « Pas question d’avoir un train au rabais. La nécessité d’un véritable TER, avec toutes ses contingences, la sécurité en prime, est plus que jamais à l’ordre du jour. À l’Etat, à la SNCF de mettre en route les moyens financiers pour qu’il en soit ainsi ». En quelque sorte, la réponse ainsi donnée, exclu les dépenses à minima, qui dans un avenir certain, devraient coûter cher au contribuable. Entendez par là, les investissements qui ne sont réalisés que pour boucher des trous. En effet, tout bon gestionnaire, habitué à gérer les territoires locaux, maîtrise cette réalité.
Pour l’avenir, osons le rail.
C’est ce que va s’appliquer à mettre en œuvre dans les prochains mois, l’association dont le bureau composé d’Antoine Bernabe, José Perez, Jacqueline Delmotte, Jeanne Perez a été renouvelé dans son mandat à l’occasion de l’assemblée générale.
De gauche à droite sur notre cliché : Jacqueline Delmotte,José Pérez, Jeanne Pérez, Antoine Bernabe
Ainsi, des actions publiques sont envisagées, un calendrier d’initiatives dans les villages sera mis en place, des rencontres avec la jeunesse de programmées. Des entretiens possibles, avec les responsables des carrières du canton ont également été évoqués, ceci pour permettre d’avoir un regard sur le fret possible. Ces diverses initiatives, ne font pas oublier la nécessaire rencontre avec les élus, maires, conseillers municipaux (près de 500) dans les quarante villes et villages du canton de l’Agly. Soucieux de l’intérêt des habitants au nombre de 39 000 dans ce même territoire, il est espéré que ces derniers sauront agir en premiers de cordée pour marcher, agir en rassemblant le plus largement possible, pour aller dans le sens désiré. À ce stade, nous sommes tentés de dire : l’histoire à un sens et ce n’est pas celui de la casse du service public pour l’avenir des populations, mais bien le contraire.
Donc, les rendez-vous sont déjà pris pour l’année 2025 qui s’annonce pleine, débordante d’activité militante pour le rail, et ou se profilent déjà les élections municipales qui seront l’occasion de faire le bilan des évolutions sur les territoires concernés.
Joseph Jourda