Jojo, pour les intimes. Pour l’état-civil, Georges Cambon, qui était exilé depuis des lustres, dans la région parisienne. Son âme, ses pensées, ses amis, sont toujours restés à Estagel, dans la vallée de l’Agly, aux pieds du fleuve du même nom où il aimait tant s’adonner aux plaisirs de la pêche, parfois, disons le, en dehors des marges. Aujourd’hui, il y a prescription.
L’heure de la retraite sonnée, Jojo est revenu dans ses murs, dans son fief, dans sa capitale. Il est revenu avec une âme de poète, mais aussi celle du sculpteur sur la roche, sur bois. C’est avec Isabelle, sa compagne, qu’ils nourrissent une foison d’initiatives basées sur leur maître-mot : la convivialité.
Jojo souffle les bougies !
Des perspectives bien sympathiques.
Nos amis, viennent de faire l’acquisition d’un jardin bien sympathique à la rue Urbain Paret. Les promeneurs qui risquent un œil au travers de la bordure mal jointe, peuvent d’ores et déjà, voir un poème, l’écouter, l’apprécier. Les ceps de cépage muscat, auxquels il a été redonné vie par une coupe pratiquée par un expert, les piquets peints en rose pour bien montrer leur présence, sont là. L’herbe écourtée, placée comme autant de paravents pour favoriser la venue des insectes, comme les abris pour les oisillons de toute espèce, viennent témoigner du véritable esprit de l’écologie. Ici, pas de fioritures, du vrai. Uniquement du vrai.
La table est bonne !
Tous les deux, Jojo et Isabelle, nous ont livré une indiscrétion. Au printemps prochain, le jardin sera transformé en lieu d’exposition et deviendra un endroit de rencontres pour toutes les personnes de bonne composition.
Nous y serons !
En route pour encore d’autres rêves !
Mais pour le quart d’heure, c’est bien de l’anniversaire de Jojo dont-il est question.
Ça se fête, ça s’arrose, ça se trinque, ça se chante, ça se danse.
Bon anniversaire Jojo.
Joseph Jourda