Certes, ce n’était pas la foule des grands jours, celle que soulèvent les super vedettes avec un nom gros comme çà sur les affiches. Peu importe, les amis étaient là, et ils sont nombreux, pour passer une soirée agréable. Ce fut le cas et l’assistance en redemande. N’en doutons pas, il y aura d’autres fois, d’autres moments.
Une soirée donc, en ce samedi 15 octobre à l’espace Mandela, sans prétention, si ce n’est celle d’ouvrir les cœurs, avec humilité, pour se rencontrer, mieux se connaître, vivre mieux ensemble. Notons dans l’assistance, la présence de Pierre Contet, venu soutenir cette bien belle initiative.
Un voyage dans le passé
Pas si lointain tout de même, car ce passé est bien ancré dans les mémoires des plus anciens comme des plus jeunes. Le répertoire de Dominique s’étale ainsi des années 70 à nos jours, donnant un aperçu de la chanson française, dans la belle langue de Molière, de Baudelaire ou encore de François Villon.
Très écliptique, il ramène nos pensées vers Gainsbourg, mais aussi vers Céline Dion avec « Parler à mon père » ou encore vers Renaud avec « La ballade irlandaise ». Dans la liste des interprétations, « Commandante », chanson en mémoire du « Che » et dédiée pour cette fois à son ami Joseph.
Nous n’oublierons pas dans la liste, Jean Ferrat avec « La montagne » et « C’est beau la vie », non plus que Serge Reggiani avec « Ma fille ». Cette chanson au texte poignant, exprime la peine des parents devant l’enfant qui s’en va, qui quitte le foyer familial pour faire sa vie, pour faire sa route.
Personne ne l’attendait, et voilà que « l’Estaca » de Lluis Llach, ces jours derniers à Perpignan, à placé notre Canigó au beau milieu de cette salle de l’espace Mandela. Si Dominique se dit plein de bonheur de voir partout les panneaux « Pays Catalan », porteurs de notre culture, à cette évocation, notre cœur chavire. Dans notre commune, à Estagel, la décision suivie de l’acte, n’a pas encore trouvé son aboutissement pour montrer la volonté d’affirmer notre identité au vu et au su de tous.
Nous arrêterons là, l’énumération des interprétations tant le registre est divers. Sachez toutefois, que Barbara, Serge Lama, Michel Delpech, Daniel Guichard et tant d’autres étaient de la fête également.
Les amis qui accompagnent Dominique
C’est Alain Padrines qui officie au « son et lumière », dévoilant tout son talent pour donner à la soirée tout son lustre.
Claudine Oullastre est venue rejoindre notre vedette d’un soir, amenant un air de fraîcheur, de gaîté, de joie de vivre supplémentaire, à une soirée qui n’en demandait pas autant.
Samira, professeur de chant à Perpignan, avec sa voix capable de faire chavirer les âmes, devait interpréter en duo « Quand on a que l’amour ».
Pour le final, Anaïs, élève de Samira, est venue rejoindre le groupe sur scène avec la chanson « Je veux ». Un hymne à l’amour, à la joie, à la bonne humeur de Zaz.
Pour conclure, nous dirons que l’ambition de Dominique, faire plaisir tout simplement, et qui vit ce qu’il chante, a trouvé tout son écho dans la salle. L’assistance ravie, en redemande.
Le pot de l’amitié, car la soirée se devait de s’achever ainsi, devait être organisé par l’ami Momo et servi par Martine.
Joseph Jourda