Céret, ville magique aux mille parfums de légendes. Ses cerisiers en fleurs, son musée, ses artistes d’aujourd’hui et du passé. Picasso et la sardane de la Paix, réalisée sur un coin de table au bosquet de Nogaredes lors d’une fête champêtre organisée par le PCF. Céret accueille jusqu’à ce dimanche 15 octobre, André Torreilles dont nous avons déjà présenté l’exposition dans ces mêmes colonnes. Cette dernière, est à visiter dans la demeure du docteur Mau 1, avenue d’Espagne à Céret.
Replongeons encore dans l’œuvre de l’artiste, ayant pour thème « Pantomimes Sylvestres ». Nous l’avons fait, mais accompagné cette fois, de conteurs, de comédiens, de musiciens.
Un grand moment de tendresse grâce à l’art
L’art, la culture, peuvent être divers, multiples ou pas. Portés dans leur diversité ou pas. Par un seul personnage, par plusieurs. C’est ce que nous avons pu vivre en cette fin de journée du vendredi 13 octobre à Céret au 1 de l’avenue d’Espagne. Notre hôte, passionné de corrida, fait partager sa passion aux nombreux visiteurs de l’exposition. Encore un art, certes, parfois décrié, mais un art tout de même.
Soledad, Pau, Nathalie sont là également.
Soledad, nous la connaissons depuis le festival de Théâtre d’Estagel. Elle a mis en scène « Opéra Modeste ». Osons le dire, une des plus belles réalisations de ce mois d’août. Pau Marcos Vicens, avec son instrument préféré, la viole de gambe, est venu accompagner Nathalie chantant les poèmes d’André. Tous deux ont mis en musique des textes de notre artiste.
Les écrits sont trop nombreux pour les énumérer. Cependant notre attention à particulièrement était attirée par : « Baraque et bourrasque », « Bergère, il ne pleut pas », « Un petit rien de rien », « Comptine pour compter… les poules », « Otage de Mortefontaine ».
André nous explique que ses poèmes sont souvent rédigés à Estagel. Nous sommes persuadés qu’il en est ainsi.
Soledad, Pau, Nathalie, André se sont liés d’amitié en construisant « Opéra Modeste ». Pour ce que nous dit Nathalie de ses liens qui unissent nos artistes, « pleins de choses sont en train de devenir ». Nous espérons les revoir vite ensemble, voler vers de nouvelles aventures théâtrales, picturales musicales et plus encore. Leur talent, est tellement immense, que notre plaisir ne peut en être que démultiplié
Un moment convivial pour les invités, de détente pour les artistes
C’est ainsi que finissent les vernissages. Par un moment convivial autour de bonnes choses, d’un agréable vin du pays. C’est aussi l’instant de retrouvailles pour certains, de connaissances nouvelles pour d’autres. Parfois, les deux choses se conjuguent pour le plus grand bonheur de tous. Cela porte un nom souvent galvaudé, mais qui retrouve là, tout son sens : « Vivre ensemble ».
L’exposition, trop éphémère, avec toutes ses composantes, de notre humble avis, mériterait d’être portée plus loin, vers un public plus large encore, grâce à une durée plus longue.
Pourquoi pas à Estagel, patrie de notre artiste, que ce dernier porte si chaudement dans son cœur ?
Chiche !
Joseph Jourda