Estagel/ Festival de théâtre 2017 : mais aussi les sculptures d’Elisabeth Loupias, Brassens et le jazz

Peinture murale offerte par José Castell aujourd'hui disparu, à l'occasion de l'inauguration de l'espace Mandela. Tout un symbole. Pour ces hommes de couleur, les ombres sont toutes noires

En ce mercredi 2 août, à l’espace Mandela, le festival était lancé. Si l’impatience de ce moment se lisait dans les yeux des responsables, les festivaliers appréciaient déjà les bons moments en perspective. La peinture de José Castell, disparu trop tôt, venait nous rappeler combien ce lieu est porteur d’espoir.

Ainsi, jusqu’au dimanche 6 août, vont se côtoyer de grands moments de culture, mais aussi des moments plus légers comme ceux programmés à la buvette du festival.

Brassens et le jazz

C’est toujours avec le même plaisir, empreint quelque part d’un brin de nostalgie, que nous revoyons de loin en loin, un enfant d’Estagel. En effet, Hervé Capdeville est bien de chez nous et depuis bien longtemps nous lui connaissons sa passion pour Brassens. Qui ne se rappelle de la chanson mythe, « les copains d’abord », qui lui était toujours demandé d’interpréter ? Hervé a fait son chemin.

Hervé à la guitare, au chant et Bernard à la contrebasse

Aujourd’hui, avec l’apport d’un talent comme Bernard Fourès, qui fait les arrangements pour un quintet de jazz, nous voilà partis dans ces accents dont la musique de Brassens est porteuse dans ses gènes. Ainsi, se côtoient, les paroles et composition simples mais pourtant compliquées de Brassens, avec les reprises des mêmes airs dans la tonalité du jazz.
La musique de Brassens est simple, car elle comporte 2,3,4 accords. Ensuite, il faut assurer la rythmique. Ce qui devient plus difficile.

Le groupe de jazz

Après que « La nuit des rois » soit terminée, une autre nuit commençait. Celle des festivaliers, à la buvette du festival, pour partir dans toutes les appréciations, possibles et imaginables sur le vécu de la soirée, mais aussi pour refaire le monde.

Les sculptures d’Elisabeth Loupias

Elles sont à la mesure de ce que promet le festival. Étonnantes, travaillées avec une soif inaltérable du beau, du fini, du parfait dirons-nous. Cette œuvre, en fait, reflète la volonté de montrer au public, averti ou pas, tout ce que peut représenter l’art de la sculpture. « Une œuvre collective », devait nous dire Elisabeth.

Une des scupltures d’Elisabeth Loupias, toutes très impressionnantes et menées à la perfection

Bien s’en faut, car cette dernière, habitant à Latour de France, travaille dans le secteur professionnel de l’enfance en difficulté. En effet, nombreux sont les amis, les proches, qui aident à l’installation des supports et autre. Sans leur soutien actif, cette aventure n’aurait pas pu se concrétiser. Papa est également présent dans ce que devait présenter l’artiste comme une œuvre pharaonique. Il est d’ailleurs d’un soutien permanent comme elle devait le préciser. Mais la palme pour l’aide apportée, revient incontestablement à Janick et la mise en place de la vidéo qui nous fait revoir en quelles minutes, les phases essentielles de la mythologie grecque.

L’assistance regardant la vidéo

Car c’est bien dans cet univers-là que nous voyageons en visitant l’exposition. Si la terre est présentée comme la déesse mère, il n’empêche que l’impérieux besoin de se rapprocher, de s’accoupler, existe aussi dans cette vidéo qui est l’autre œuvre de cette exposition.
Cette dernière, nous plonge de plain-pied, sans préambule, dans un bouillon de culture plein de promesse pour la suite du festival.
Après les mots de bienvenu des officiels, les agapes préparées par les jeunes du PIJ (point information jeune), pouvaient commencer.

Une partie de l’assistance avant les discours officiels

Ouverture de la salle Mandela pour l’exposition : le matin de 11h à 12h 30- L’après-midi de 15h à 18h 30.

La lecture de la vidéo se fera toutes les heures : 11h/ 12h – 17h/ 18 h

Joseph Jourda