Si vous souhaitez avoir une vraie définition du mot fête, vous avez manqué le moment adéquat. Le précieux moment. Il fallait être présent samedi soir à la terrasse du Café du Commerce sur la place Arago. La vraie fête, avec la vraie ambiance, avec la vraie tonalité de la vie était là.Au milieu de cette belle et vraie jeunesse. Au milieu du village, là où la vie commence.
Cette jeunesse de notre cité, invitant les aînés à participer à leur liesse. Faut-il demander autre chose ? Que faut-il inventer de plus alors que nous avons l’essentiel à portée de main ? Avons-nous besoin de leurres pour vivre des moments de bonheur intense ?
Et que vive la jeunesse porteuse d’amitié, d’espoir
Pierre, Paul, Jacques, Louis, Colette, Béatrice ou encore Olga étaient là. Présents au village, toute l’année, mais venus d’ailleurs aussi, pour ce repas pris ensemble le midi et passer dans la foulée, cette soirée de la fête Arago. Soirée qu’il ne faut surtout pas manquer, sous aucun prétexte.
Ils savaient que ça allaient « décoiffer ». Pourtant pas un brin de tramontane, pas même un souffle léger venant de la mer.
Mais une tempête, un ouragan d’amitié à inondé l’air ambiant, a inondé les cœurs, les esprits, tel un typhon entraînant tout sur son passage.
Une ambiance qui régénère les tripes, le sang, comme il est utile d’en connaître au moins une fois dans l’année. Tristes sont ceux qui n’ont jamais vécu ça.
Cette ambiance redonne courage pour affronter les turpitudes de la vie jusqu’à l’année prochaine. Elle est devenue un besoin, une nécessité, un mythe et déjà une légende, qui vivra autant que sera présente la jeunesse. Et que dire de la bétonnière pour fabriquer le meilleur cocktail au monde ? Disons-le avec fierté. Aucun professionnel ne sera jamais capable de concocter le même, tant il représente, est porteur de beaux, sublimes et purs sentiments.
Patrick, le nouveau patron du Café du Commerce, qui a connu son baptême du feu, n’était pas peu fier. Il est convaincu aujourd’hui qu’il peut compter sur tous ces jeunes qui sont devenus ses amis. Il sait que son bistrot va jouer son rôle de lieu de rencontre, de convivialité, d’amitié.
Alors un dernier mot pour dire : Bravo les jeunes. Merci pour votre accueil. Merci pour ce plein de sincérité
Joseph Jourda.