Cette fois, c’est parti ! Les dons collectés à Estagel, ont été acheminés ce samedi matin vers Rivesaltes rejoindre ceux ramassés par la Croix-Rouge. Des vêtements certes, mais aussi des produits de première nécessité, de premiers soins.
Cet élan de solidarité, nous le devons à Lisette, Esther, Louisette, Jacky, Denise, Gilbert, mais aussi à Stéphane qui n’a pas hésité à affréter son fourgon. Bien évidemment, nous ne pouvons citer tous les bénévoles qui ont donné de leur temps pour faire vivre la solidarité. Qu’ils soient remerciés, tout comme les généreux donateurs.
La solidarité, un sentiment noble qui s’organise.
Nous avons tous entendu dire : « la solidarité n’existe plus comme avant ». Certes, les temps ont changé, les raisons de la solidarité aussi, mais le fond reste le même. Toujours, aussi loin ou peut porter notre mémoire, une réalité. Rien n’est spontané. Tout demande de l’organisation et un, deux bénévoles pour prendre les devants. Cette chose est immuable et cet élan que nous venons de vivre en direct à Estagel, en est la démonstration. Nous pensons qu’il va continuer tant que des hommes, des femmes, des enfants seront pris dans l’étau de la guerre. Tant que la Paix ne sera pas revenue.
Il est certain, que chaque fois qu’un mouvement se dessine tel que celui que nous venons de vivre, il y a toujours un moment de flottement, le temps que les choses se mettent en place. Le manque de coordination passé, les individuels, les associations, telles que Fripouille dans le village, se mettent en effervescence poursuivant le même but.
La solidarité n’a pas de frontières ni de retenue. La solidarité, effectivement, se pose, sans aucun calcul, ni politicien ou autre. Si ces paramètres sont réunis, alors, le succès est assuré. Que toutes et tous ayant participé à cet élan de générosité et de solidarité soient mis à l’honneur.
Joseph Jourda