Quelle gabegie ! Durant toute la période de sécheresse passée, que n’ont pas dit tous les services concernés.Des services de l’Etat, aux responsables départementaux intimement liés au service de l’eau : « Il faut économiser l’eau ». Avec les propos culpabilisateurs qui vont avec.
Les agriculteurs, les usagers, celui qui arrose son devant de porte, son jardin familial, qui a le malheur de nettoyer sa voiture, tous, à un moment, nous nous sommes sentis responsables de la pénurie en eau, de la sècheresse.
Des milliers de m3 à la mer
Le barrage de Vinça, avec ses 15 de m3 partis à la mer, voilà aujourd’hui une crue qui certainement fera date. Les fleuves du département sont en crue. Pour ce qui nous concerne directement dans le village, les flots impétueux de l’Agly sortent de leur lit. La « Grave », torrent combien tumultueux, qui traverse le village, vient à nouveau se rappeler à notre bon souvenir. Comment ne pas avoir en mémoire les tristes événements de 1999 et de la catastrophe engendrée ? Avec les deux cours d’eau conjugués, et pour le commun des mortels qui n’ont pas d’autre moyen d’investigation à ce jour que leur vision de la situation, nous ne pouvons que constater des dépenses outrancières. Dépenses que nous subissons. Connaîtrons-nous les chiffres de dépense en eau pour cette période ?
Les pouvoirs publics, élus ou pas, n’ont-ils pas de solution pour arrêter ce gâchis ? Pourtant, des propositions existent. Elles s’appellent pour certaines, retenues colinéaires. À ce qui paraît, cela coûte trop cher !
Cette eau gaspillée n’est-elle pas chère ? Ne la payons-nous pas au prix fort, exorbitant ? Si nous étions en colère, nous pourrions dire : « Incompétence ? Laissé faire ? Laxisme ? ». Ou alors d’autre projets insoupçonnés sont-ils dans les cartons en direction des compagnies fermières ?
Estagel tremble !
Il suffit pour s’en convaincre de sortir dans la rue, d’aller voir les cours d’eau pour rencontrer des citoyens. Tous parlent des dangers encourus et connus. Tous parlent du torrent de la « Grave » et ses dangers. Tous, relatent les travaux qui auraient dû être réalisés et qui sont restés lettre morte.
À ce sujet, nous avons publié un article le 21 novembre dernier dans ces mêmes colonnes. Nous disions à ce sujet les manquements aux arrêtés préfectoraux, pourtant clairs. Nous rappelions l’aspect néfaste de cette situation pour la sécurité des habitants et des conséquences financières possibles.
Pour ceux qui veulent en savoir un peu plus, nous publions le lien permettant de lire ou relire nos dires. (dans cet article également, les liens pour aller visiter le site de la préfecture sur ce sujet).
https://www.le-journal-catalan.com/estagel-inondations-de-1999-et-si-les-elucubrations-netaient-pas-toute-la-verite/75247/
Nous
espérons vivement, de tout notre cœur, de notre pensée,
qu’Estagel n’aura pas à nouveau à panser ses plaies.
Nous
espérons vivement aussi, que les arrêtés préfectoraux soient
enfin respectés, que les vraies économies soient vivement mises en
œuvre.
Joseph Jourda