C’est à une nouvelle découverte que Soledad Zarka nous avait convié en ce vendredi 10 mai. En effet, si nous avions l’habitude d’entendre parler ou de voir le flamenco, les claquettes de Fred Aster, nous avons eu la chance de rencontrer Anna Gaïotti et sa façon surprenante de voir autrement, de pratiquer autrement les claquettes. Vraiment autre chose !
La chapelle, située sur les hauteurs d’Estagel et dont l’image dépasse le contour étroit du village, ne pouvait être mieux choisie pour rencontrer du neuf. En ce lieu millénaire, c’est donc à une prestation de prestige et nouvelle dans l’âme, à laquelle nous avons assisté.
Des claquettes, une histoire, un monde.
Remarquez bien, il n’est peut-être rien de tout cela, tant les rencontres fortuites peuvent être pleines d’imprévus, de charme, de colère et de sérénité.
Finalement, il est des claquettes d’Anna comme de l’œuvre d’un grand peintre. Chacun peut y trouver ce qu’il veut, ce qu’il cherche suivant sa sensibilité, son savoir, ses passions.
Etonnante artiste jouant de deux instruments
Alors, qu’avons-nous trouvé ?
C’est l’histoire d’une belle personne, éprise de liberté, mais finalement prisonnière. Et sa liberté, est de pouvoir exprimer ce désarroi en le replaçant dans le contexte d’un monde à la dérive, en train de se fracasser. Pour le quart d’heure, cela, au son des grelots et des claquettes.
Anna et un moment de claquettes
La fin de la prestation devait amener plus de sérénité une fois la colère passée. Et ce, tout en regardant le soleil couchant se dessiner au-delà de la porte de la chapelle, pendant qu’un cercle protecteur semblait vouloir mettre fin à la dérive du monde.
Entendons-nous bien ! Cette histoire est le ressenti de votre humble serviteur.
Alors peut-être que d’autres ! La porte est ouverte.
Joseph Jourda.