Cette initiative, des panneaux de villages renversés, n’en doutons pas, d’où qu’elle est issue, est porteuse d’espoir. Les vignerons montrant la volonté de renouer avec les luttes, soulignent avec force, que l’espoir est bien là ! En effet, quel autre chemin prendre quand, le dos au mur, cette profession est bouleversée par le sort que les dirigeants politiques imposent ?
Il est question de la survie d’une des principales richesses de notre département. D’un patrimoine maintenu à la force du poignet par des générations d’hommes et de femmes au courage indomptable. Derrière ce patrimoine, il y a la vie, un art de vivre, l’avenir d’enfants, de familles, d’une économie, d’un savoir-faire ancestral. Et là, il n’est pas question d’un mur branlant ou d’une quelconque bâtisse avec un plastron sur son fronton sortant d’on ne sait où, d’un crapaud tombé d’un un nuage ayant trouvé refuge sur le bord d’une de nos rivières.
Panneaux retourné devant la cave. (Cliché offert par G.G)
Oui, cette volonté aujourd’hui qui s’exprime, elle mérite, au nom d’un passé glorieux, d’être non seulement appuyée, mais aidée par tout ce qui compte d’hommes et de femmes ayant des responsabilités, d’élus de nos villages, de notre département. À cette occasion, nous ne pouvons manquer de nous rappeler l’histoire de notre région : celle de 1907 et de la « Révolte des Gueux ». C’est notre ressenti !
Si déjà des élus régionaux, comme nous avons pu le voir dans la presse et sur les réseaux sociaux, montrent leur volonté de s’inscrire dans cette démarche, ils impriment ainsi un appel à ce que beaucoup d’autres de leurs condisciples rejoignent les vignerons dans leurs légitimes revendications.
Gageons que dans les heures à venir et ceci jusqu’à samedi 25 novembre à Norbonne, jour de la manifestation, d’autres, beaucoup d’autres, rejoindront ce mouvement.
« Même sans espoir, la lutte est encore un espoir ». Romain Rolland.