La rencontre devait débuter par une introduction sur la cave dans l’évolution du monde de la coopération. Marie-Line a créé le concept d’associer des vignerons retraités, à la présentation de leur outil de travail : la cave. Question de ne pas perdre la main dirons-nous.
Mais la coopération, c’est aussi permettre à de jeunes élèves, de se former à divers métiers, dont celui des relations clients-usagers. Grégory est un de ces jeunes élèves.
La formation de Grégory
Grégory Rabah est bien connu dans notre village. Malgré son jeune âge, il est investi dans des associations de jeunes. Quelqu’un qui semble savoir ce qu’il désire pour son avenir.
C’est ainsi que, préparant un bac professionnel dans l’accueil-relation-client-usager, la cave a accepté de participer à sa formation. Habitant au village, la mise en place de cette dernière, est beaucoup plus simple pour ses déplacements. Nous supposons que cela facilite aussi la prise en compte par ses parents. Situations qui ne sont pas à négliger dans notre monde rural, ou les déplacements sont toujours une source de problèmes suivant les horaires et les disponibilités. Sur trois ans, ce sont 22 semaines de stages qui doivent être effectuées en entreprise.
Le stage touchant à sa fin, Muriel Ramalho-Fournier, enseignante au Lycée Jean Lurçat et professeure principale de Grégory, devait évaluer son stage. C’est l’événement qui devait avoir lieu en ce jeudi 31 janvier au caveau de dégustation.
Des pensionnaires de la CCAS mis à contribution
C’est encore Marie-Line qui a trouvé le lien, pour accorder la fin de stage avec la participation de pensionnaires de la CCAS (Caisse Centrale des Activités Sociales de l’E.D.F). En cette période, ce sont deux séjours à thèmes qui sont proposés par l’organisme à ses adhérents. L’un sur l’art et l’aquarelle, l’autre sur le sport tourné vers le V.T.T. Il n’en fallait pas plus, pour faire en sorte que les deux événements s’accordent. Il faut dire que depuis toujours, des liens privilégiés dirons-nous, ont été créés avec la cave. Cela facilite les interventions comme celle d’aujourd’hui et c’est tant mieux.
Ainsi, Grégory a pu s’essayer, en vrai, à l’application dans la réalité, sur les connaissances qu’il a pu acquérir auprès de Marie-Line.
Nous ne connaîtrons pas les notes attribuées à Grégory. Ni celles de son maître de stage, ni celles de sa professeure principale. Gageons quelles seront d’une bonne tenue pour lui permettre de continuer sa scolarité dans les meilleures conditions.
Mais Grégory s’orientera-t-il vers les métiers du vin ou vers autre chose ?
Une certitude toutefois. La profession de vigneron, ne comptera jamais assez de personnel formé, pour promouvoir ses produits partout en France, mais aussi dans le monde.
Joseph Jourda