Paris, la barbarie la plus aveugle, la plus brutale, odieuse, monstrueuse vient d’être commise. Des dizaines de morts.
Paris ensanglanté. Paris fauché par la mitraille inhumaine. Paris meurtri mais pas soumis. Soyons-en persuadés.
Les mots manquent pour exprimer le ressenti, l’indignation, la révolte aussi. Il est évident que de telles situations demandent à être analysées, approfondies, réfléchies sur le fond.
L’émotion, ne doit pas l’emporter sur la raison.
Autrement dit, ne nous comportons pas comme ces fous qui viennent de tuer, d’assassiner les yeux fermés, éteints. Ne voyant plus le monde. Les oreilles, la tête pleine de l’ignorance inculte entretenue et qui fait la différence avec les humains. N’ayons pas le même comportement que ces criminels. N’alimentons pas la haine de l’autre. Ne laissons pas de place à la surenchère. Ne soyons pas des boutes feux, ni des va-t-en-guerre. N’écoutons pas ceux qui vont suggérer dans ces moments pénibles pour tous, de « prendre les armes ». En principe, ceux-là restent à l’abri loin des coups mortels, des balles meurtrières.
Comportons-nous comme des êtres civilisés dans le pays des droits de l’homme, de l’intelligence, du savoir. Soyons les dignes héritiers de Victor Hugo qui, en 1852, dans son livre « Le dernier jour du condamné » prêchait pour l’abolition de la peine de mort.
Une grosse pensée sincère, pour toutes les familles des victimes innocentes d’un monde qui court à la catastrophe, qui part à la dérive, si ensemble, nous ne relevons pas la tête pour combattre l’infâme. Si nous n’écartons pas de devant nos yeux l’arbre qui cache la forêt.