Olivier Amiel, adjoint au maire de Perpignan, nous communique sous le titre « La possible fermeture de deux postes de police dans les quartiers de Perpignan est une très mauvaise nouvelle pour la cohésion sociale » avec prière d’insérer :
« Déjà que Perpignan n’avait pas été retenue en février comme ville pilote du dispositif de la Police de Sécurité du Quotidien (PSQ), et ce malgré le soutien ostentatoire des députés de la majorité gouvernementale (servent-ils à quelque chose ?), voilà que le syndicat de policiers Alliance révèle la fermeture prochaine de deux postes de police dans les quartiers de notre ville : au Moulin-à-Vent et à Clodion au Bas-Vernet.
Ce désengagement en matière de proximité et de sécurité est un très mauvais signal pour la population, même si cela ne va pas changer grand chose compte tenu que ces postes de police (comme celui du quartier de Saint Jacques qui est maintenu) ne permettent pas aux policiers de sortir intervenir, ni de recevoir le public hormis sur rendez-vous, par manque d’effectifs…
C’est ainsi que l’autorité républicaine est bafouée avec le symbole insupportable de points de vente de drogue juste en dessous des fenêtres des postes de police de Clodion et de Saint Jacques.
La ville de Perpignan fait un effort considérable pour augmenter les effectifs de sa police municipale, mais elle doit être accompagnée par la même volonté gouvernementale en faveur de la police nationale.
Sans retour de l’ordre républicain, de la sécurité, et de la tranquillité publique, il ne peut y avoir de cohésion sociale, notamment et surtout dans les quartiers prioritaires de Perpignan. »