Francis Daspe, animateur de groupe d’action de La France Insoumise, nous communique sous le titre « Préparer les législatives, qu’ils disent… », avec prière d’insérer :
« Ces derniers jours, en vue des prochaines élections législatives de juin 2022, ont fleuri dans les Pyrénées-Orientales des appels à « l’unité de la gauche » ou à « un pacte législatif ». Les arguments utilisés ne sont guère nouveaux et encore moins novateurs, faisant davantage penser à des disques désormais rayés. Ils reprennent les classiques incantations relatives à l’intérêt supérieur de la gauche, l’objectif de sauver les meubles, la nécessité de faire barrage à la droite et à l’extrême droite. Sans que ne soit clairement indiqués les contours d’une gauche digne de ce nom, la nature des meubles à sauver, les raisons structurelles de la montée inquiétante des idées nauséabondes…
En réalité, les non-dits et les hypocrisies ne peuvent masquer qu’il s’agit prioritairement de défendre des rentes de la part de formations n’ayant plus vraiment de résonance au sein de la population et étant incapables d’impulser une quelconque dynamique porteuse d’espérance. Dans ces conditions, il est aisé de se rendre compte qu’ils jouent perdant, dès à présent, l’élection présidentielle de 2022. Ce n’est pas le cas de La France Insoumise / Union Populaire, avec la candidature de Jean-Luc Mélenchon disposant d’une stratégie (claire), d’un programme (solide) et d’une équipe (dynamique).
Il semble visiblement nécessaire de rappeler que la meilleure façon de préparer au mieux les élections législatives reste de réaliser le meilleur score possible à la présidentielle qui les précèdera de quelques semaines. Et de répéter que le candidat le mieux placé à gauche et qui joue réellement la gagne, c’est Jean-Luc Mélenchon.
Par conséquent, nous invitons les formations politiques focalisées précocement sur les législatives à mettre leurs actes en cohérence avec l’objectif visé : elles doivent apporter leur soutien pour la présidentielle à la candidature de Jean-Luc Mélenchon. Il n’existe pas de raison valable à agir différemment. S’il y avait des incompatibilités de programme ou de stratégie, elles subsisteraient en toute logique aux législatives suivantes… »