Francis Daspe (Une), animateur de groupe d’action de La France Insoumise, nous communique sous le titre « Retraites : tartufferie réitérée de la candidate Hidalgo », avec prière d’insérer :
« Ce dimanche 12 décembre, en meeting à Perpignan, la candidate Anne Hidalgo n’a pas hésité à promettre de « sanctuariser la retraite à 62 ans ». On pourrait s’en réjouir s’il ne s’agissait d’une énième tartufferie réitérée, du tonneau de l’affirmation de sinistre mémoire « mon ennemi, c’est la finance ».
En effet, il ne s’agit pas de garantir la pension à taux plein à cet âge là que l’on peut déjà considérer en retrait des revendications légitimes et comme l’acceptation de régressions antérieures. Bien au contraire, car au regard des réalités concrètes du monde du travail (entrée dans la vie active tardive, récurrence des périodes en dehors de l’emploi au cours des carrières etc.), c’est acter de fait pour une très grande partie des français et surtout des françaises un départ à la retraite à plus de 65 ou 67 ans, voire plus si l’idée venait de durcir un des paramètres éludés (trimestres de cotisations, âge de départ légal).
C’est de la sorte qu’avait œuvré la majorité prétendument socialiste lors du quinquennat de François Hollande avec la loi Touraine de 2014. Celle-ci avait aggravé la situation, apportant une sinistre contribution à l’entreprise de destruction du système solidaire intergénérationnel par répartition engagée par les lois Balladur, Fillon et Sarkozy.
Dans son programme « L’Avenir en Commun », La France Insoumise / Union Populaire et son candidat Jean-Luc Mélenchon proposent la retraite à 60 ans à taux plein pour tous. A rebours des tartufferies et des injonctions, subliminales ou pas de la finance… »