Ce mardi 16 février, les centristes catalans du Modem, de l’Udi, du Mouvement Radical et leur allié Unitat catalana « planchaient » sur le plan de relance du gouvernement, « France Relance ».
A la condition de réaliser une union de projets et de proposer des dossiers concrets et viables, le pays catalan peut tirer profit de cette opportunité.
Ce plan est doté de 100 Milliards d’euros et repose sur 3 piliers :
- Écologie
- Compétitivité
- Cohésion.
Afin de comprendre les enjeux et les mécanismes de cette aide, les centristes avaient convié 3 invités de marque.
Jean-Noël Barrot tout d’abord pour évoquer l’ensemble du dispositif et préciser les contours de ce Plan. Le député Modem des Yvelines, vice-président de la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale, brillant économiste, est indiscutablement au cœur de cette démarche. Il est l’un des mieux placé pour en parler. Il vient d’être missionné par le Premier Ministre afin d ‘épauler Bruno le Maire et veiller aux territoires fragilisés par la crise et permettre leur rebond économique. Il visite ainsi l’ensemble des Territoires. L’Occitanie-Pays catalan, devrait prochainement recevoir sa visite. Son exposé, clair, précis, abondamment illustré a démontré sa parfaite maîtrise du sujet et sa connaissance des territoires.
Pour certains et pour la petite histoire, il est le fils de Jacques Barrot, une figure du centrisme. Longtemps secrétaire général du Cds (1) il fût Secrétaire d’État et ministre sous les gouvernements de Jacques Chirac, Raymond Barre et Alain Juppé.
Harold Huwart et Françoise Laborde du Mouvement Radical ont poursuivi « l’auscultation » du plan et donné moultes explications. Avec leur regard d’élus locaux, ils ont essentiellement évoqué sa partie « cohésion ». Le Mouvement Radical, étant, chacun le sait, fortement attaché à cette notion. Le maire de Nogent le Rotrou, conseiller régional de la Région Centre Val de Loire a certes vanté la nécessité absolue et la pertinence de ce Plan, mais a rappelé également les éventuelles failles auxquelles il faudra veiller et s’est engagé à être force de proposition dans ce domaine.
L’ex-sénatrice de Haute Garonne, Françoise Laborde a apporté son témoignage sur les difficultés que traverse la région toulousaine et notamment son secteur aéronautique dont personne n’aurait envisagé il y a peu, une telle crise.
Tous se sont penchés sur le « berceau Roussillon » et échangé avec les participants sur ses atouts. Il n’en manque pas. L’agriculture et la qualité de sa production bien entendu à été au centre des discussions. Le respect de l’environnement et sa protection, sa mise en valeur, l’encouragement aux circuits courts, étant pour l’avenir d’indéniables cartes à jouer pour notre département.
Le Groupe Centriste qui va poursuivre son travail programmatique, fera connaître l’ensemble de ses propositions à l’occasion des prochaines élections départementales.
(1) Centre des démocrates sociaux