Samedi 6 mai, l’équipe de l’ASP Futsal Nazairien recevait le F.S Caldes de Malavella à la halle des sports de Saint Nazaire pour le compte de la vingt-septième journée du championnat espagnol. Ce match, véritable choc de la journée, a vu les « Sang et Or » s’incliner de peu dans une ambiance délétère, face à un adversaire dont il faut saluer la qualité technique et collective.
Cueillie à froid, l’ASP s’accroche et remonte dans le premier quart d’heure.
Si Combe et El Arrouchi sont les premiers à se mettre en évidence, c’est Caldes de Malavella qui parvient à ouvrir le score sur un contre rapide consécutif à une récupération – entachée d’une faute – au milieu de terrain. Les visiteurs se présentent à deux face à Dameron, qui ne peut empêcher Lopez de trouver l’ouverture. (0-1, 4ème)
Caldes de Malavella parvient même à doubler la mise alors que son gardien, Cespedes, a dégagé un ballon depuis son camp, celui-ci atterrit directement sur la tête de Gallardo, qui se contente de l’effleurer pour surprendre Dameron, hésitant sur sa sortie. (0-2, 6ème)
Revigorés par ces deux buts, les espagnols mettent à nouveau le portier local à contribution, mais il réalise là un arrêt magistral à bout portant ! (7ème)
Harangués par leur entraîneur, les joueurs locaux reprennent vite le contrôle de la partie, Combe enchaînant un contrôle et une frappe qui forcent Cespedes à un sauvetage désespéré.
La lumière vient de Duminil et El Arrouchi sur l’action suivante, le premier nommé gardant intelligemment le ballon pour servir le second au moment opportun et lui permettre de trouver la faille depuis l’aile gauche avec l’aide du poteau. (1-2, 9ème)
Si Combe se montre très actif sur le front de l’attaque, il peine à se montrer efficace : son ballon piqué sur une nouvelle passe de Duminil ne trouve pas le cadre. (10ème)
Quoi qu’il en soit, les locaux poussent et obtiennent un bon coup franc à huit mètres du but. Rufer parvient à marquer directement, malgré la présence de trois joueurs dans le mur ! (2-2, 13ème)
L’ambiance se dégrade et l’arbitre perd le contrôle.
Alors que les locaux pensent avoir fait le plus dur, ils voient leur adversaire obtenir un pénalty plus que litigieux après la chute d’un attaquant dans l’angle de la surface. Contreras ne se fait pas prier pour transformer l’offrande en but, d’une splendide frappe en lucarne. (2-3, 25ème)
Menée à la pause à la suite de cette décision arbitrale, la formation nazairienne accuse le coup dès le retour des vestiaires en encaissant un but de Contreras, malgré un retour de Combe sur sa ligne. (2-4, 26ème)
Ces deux buts encaissés juste avant et après la pause vont dès lors peser lourd au moment du décompte final…
Comme en première période, l’ASP se remet à jouer son football, ce qu’elle n’a malheureusement fait que par intermittence, et Koumoukoff montre son talent en éliminant deux défenseurs et en résistant à leur charge pour offrir à Combe l’occasion de réduire l’écart d’une belle frappe sous la barre. (3-4, 29ème)
Toutefois, Caldes bénéficie dans la foulée d’une réussite insolente, Lopez trouvant le chemin du but d’une frappe de dix mètres qui traverse miraculeusement une forêt de jambe dans la surface de Dameron. (3-5, 30ème)
Sentant que la décision peut basculer de part et d’autres, les Espagnols multiplient alors les simulations et les provocations sur le terrain ou depuis le banc… et le match doit être interrompu pendant quatre longues minutes avant que les esprits se calment et que le jeu puisse reprendre tant bien que mal.
Dans ces circonstances, les deux derniers buts, signés Koumoukoff pour l’ASP (4-5, 43ème) puis Contreras (4-6, 45ème) passent au second plan.
Laissée au pied du podium à la suite de la victoire conjointe de Maçanet, l’ASP conserve son destin entre les pieds avant d’aborder trois déplacements consécutifs pour terminer la saison. Le contrat est clair puisque trois succès garantiraient la montée à l’étage supérieur…
Le groupe de l’ASP Futsal Nazairien :
Dameron, Duminil, Rufer, Combe, El Arrouchi
Rempl. Pinar, Koumoukoff
Buteurs : El Arrouchi, Rufer, Combe, Koumoukoff
Entr. Omar Aouf.