Jeudi 8 novembre à 19h10, en partenariat avec le théâtre de l’Archipel et à l’occasion du spectacle « Espæce » du 3 novembre, l’institut Jean Vigo proposera deux films de Georges Perec Les Lieux d’une fugue et Un homme qui dort, prix Jean Vigo 1974.
Les Lieux d’une fugue
de Georges PEREC, France, 1974
Trente ans plus tard, Georges Perec se souvient d’une fugue qu’il a faite quand il avait douze ans, dans le quartier des Champs-Elysées.
Sur les images actuelles des lieux où, enfant, il a erré, une voix évoque ses souvenirs. La mémoire se constitue peu à peu, au fil des images, pour donner un ton intimiste et nostalgique à cette fiction sans personnage.
Image : Bernard Zitzermann ; Commentaire : Marcel Cuvelier.
Un homme qui dort
de Georges PEREC & Bernard QUEYSANNE, France, 1973, 1h18
Un homme qui dort est l’adaptation d’un roman éponyme écrit à la deuxième personne du singulier par Georges Perec et publié en 1967. Ce livre met en scène un jeune étudiant qui décroche de la vie et se referme lentement sur lui-même, se fondant dans la ville. Récit neurasthénique et autobiographique d’une dépression, Un homme qui dort prend très vite des accents plus métaphysiques, sociologiques et politiques, se métamorphosant en une critique discrète de la société. Dans l’adaptation qu’ils en font, le réalisateur Bernard Queysanne et Georges Perec gardent ce texte magnifique, nourri de citations (Malcolm Lowry, Marguerite Duras, Melville, etc.) et le font dire en voix off par Ludmila Mikaël. C’est Jacques Spiesser qui incarne au sens propre le jeune homme, puisqu’il ne prononce aucun mot, ne joue quasiment rien, avec une… absence-présence étonnante.
Sc. : Georges Perec d’après son roman ; Image : Bernard Zitzermann ; Int. : Jacques Spiesser et la voix de Ludmila Mikaël.
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