Hubert Levaufre, dirigeant d’entreprise, nous communique sous le titre « Crise du Covid-19 ou pas, rien n’empêchera la faillite de tout un système », avec prière d’insérer :
« Maintenant que nous avons découvert avec réalisme ce qu’un virus respiratoire plus dangereux que tous les autres pouvait nous faire, allons-nous découvrir le pourquoi du comment !
De qui se moque-t-on ? Deux mois pour protéger nos EHPAD : deux mois pour les masques, les blouses jetables, les produits hydroalcooliques, les plexiglaces de protection. Deux mois sans rien anticiper, est-ce normal ?
Nous ne savions pas la dangerosité des SARS-CoV-2 et toutes les familles de virus respiratoires, tout comme aujourd’hui nous ne savons pas la toxicité de la finance spéculative. De qui se moque-t-on ?
Nous sommes peut-être qu’au début de nos étonnements, sachant déjà que la crise économique fera beaucoup plus de morts que le COVID-19 ?
Est-ce que cette crise sanitaire suffira à sauver nos Banquiers-traders qui désigneront la crise sanitaire comme cause principale de tout ce qui suivra ?
Dix ans après l’affaire Kerviel, les banques peinent toujours à prévenir les malversations des salles de marchés. Nous ferions bien d’observer ce qui suivra, car c’est en France que la situation pourrait être la plus explosive.
Au sein de l’Europe six banques ont un bilan supérieur à 1000 milliards d’euros, quatre sont françaises. Tout va bien elles maîtrisent parfaitement les médias et notre Président. Elles sont plus puissantes que n’importe quel État, certaines dépassent le PIB de la France et leurs transactions peuvent être aussi virale que n’importe quel COVID, cela s’appelle « le shadow banking ». Le shadow banking permet de parier des sommes considérables, frauder et pratiquer l’évasion fiscale en utilisant les paradis fiscaux et soustraire les activités financières à la réglementation.
Certaines banques avec pignon sur rue, préfèrent cette économie de l’hombre à l’économie réelle !
Ce n’est pas faute de l’écrire ou le dénoncer dans plusieurs tribunes, rien n’évoluera favorablement, ni pendant ni après le COVID-19, et c’est peut-être ça qui est grave !
Dans le laboratoire démocratique que va devenir notre France ruinée, il va falloir faire le ménage si nous voulons mobiliser nos énergies. La société civile via internet devra assumer son rôle de cinquième pouvoir, sinon nous repartirons de nouveau dans d’autres catastrophes économiques, financières, sanitaires et écologiques bien plus graves que ce que nous connaissons actuellement.
Une fois encore, les mauvais comportements pourraient générer un manque de confiance, un manque de repères donc de l’incompréhension. Un manque de sens et donc d’identité entraînera indéniablement la peur.
Certains feraient bien de cesser de piétiner nos vies, la société, nos cultures entrepreneuriales, nos idéaux, notre identité et nos DROITS.
OUI, prenons le droit et osons donner des leçons à certaines oligarchies financières et obédiences qui s’imaginent être propriétaire de la démocratie ! Osons leur dire : STOP – TROP C’EST TROP !
Dépêchons-nous ! Si nous voulons relever d’autres défis plus environnementaux. Réagissons ou nous risquons de nous engouffrer dans: « l’extrémisme, le populisme, l’anarchie » !
Que ceux qui gère l’avenir de nos enfants redeviennent couillus, courageux et audacieux. Qu’ils fassent le ménage avant que nous ne descendions dans des fonds plus profonds beaucoup plus inquiétants, avant que d’autres gilets ou bonnets ne réapparaissent, d’autant que le maître mot aurait dû être : « CONFIANCE ».
Pour la circonstance j’adresse à nos financiers, hommes politiques locaux et nationaux de tous bords cette citation d’un homme politique des lumières Benjamin Franklin : « La relation sans l’amitié, l’amitié sans le pouvoir, le pouvoir sans la volonté, la volonté sans l’action, l’action sans le profit, le profit sans la vertu, ne valent pas un sou… » »