Réalisée en 2013, cette création photographique originale sur le thème de la chaussure sollicite la vue, le toucher et l’ouïe. Elle est aujourd’hui visible du 30 mars au 14 avril dans les locaux du Travailleur Catalan.
Le cœur de cette exposition est une projection vidéo sous la forme d’un diaporama de 100 paires de chaussures, accompagné d’un fond sonore d’ambiances de rue, gare, place publique et de bruits de pas bien sûr. L’élément physique du toucher est apporté par un nuancier mise à disposition lors de la projection, se présentant sous la forme d’un trousseau rassemblant les principales matières présentes à l’écran : cuir/tissu/caoutchouc/lacet/liège/plastique…
L’exposition propose également un espace présentant de nombreux tirages papiers ainsi que des objets d’art sur le thème de la chaussure : le livre, la boîte à chaussure. La volonté de l’artiste n’étant pas ici de faire une étude sociologique détaillée mais de proposer simplement au spectateur une expérience sensorielle dans un contexte exotique et singulier, la Chine et plus précisement celui de ses habitantes : les Chinoises.
En effet, longtemps standardisée et normée, la tenue vestimentaire des Chinois a largement évolué ces 30 dernières années. Désormais pleinement entrée dans la modernité, la nouvelle génération de chinois, jeunes et moins jeunes, se donne librement dans l’expression de soi à travers le vêtement et plus particulièrement, celui du pied : la chaussure.
Cette dernière, à la fois tellement banale et tellement révélatrice de chacun, permet ainsi d’en savoir un peu plus sur celui qui la porte.
« Montre moi ce que tu chausses, je saurais qui tu es.»
Rizak
Diplômé en technologie spatiale, Rizak commence à travailler dans le domaine de la topographie pendant quelques années.
La recherche des lignes, des plans, des univers droits et rectilignes s’est alors imposé à lui à travers la pratique de la photographie.
L’artiste livre ainsi à travers ses différents travaux une forme de poésie urbaine, brute, élémentaire et structurée.
En toile de fond on trouve les thèmes récurrents de sa démarche artistique, à savoir : la matière, la géométrie et l’informel. Abstraites et narratives, ses compositions graphiquement s’inscrivent dans une tradition futuriste et constructiviste où se mêlent formes géométriques simples et lignes sculpturales.
Une esthétique propre à travers laquelle l’artiste glorille, malgré lui, le monde moderne et la civilisation urbaine. Un exercice où il demeure en quête permanente d’un équilibre visuel, et in fine émotionnel. Son orientation prononcée pour le domaine de l’industrie le conduit régulièrement à travailler pour différents acteurs de ce secteur : Heineken France, la société Nexans ou encore le groupe Derichebourg.
Photographe de la géométrie, l’artiste se veut ainsi authentique et sans artifice, dans la lignée d’un concept initié par Duchamp et ses « already-made », il propose ses changements de considération et de point de vue d’une entité par la conscience collective.
Revendiquant une sobriété élégante, inhérente à la condition de ses sujets de prédilection : le quotidien et ce qu’on ne regarde plus, ou ce que l’on ne regarde pas comme une œuvre d’art, car ce n’est pas écrit dessus.
L’art est partout, à condition de savoir le voir.
Photographe de la géométrie, l’artiste se veut authentique et sans artifice,dans la lignée d’un concept initié par Duchamp et ses already-made, il propose ses changements de considération et de point de vue d’une entité par la conscience collective.
Revendiquant une sobriété élégante, inhérente à la condition de ses sujets de prédilection qui sont, le quotidien et ce qu’on ne regarde plus, ou ce que l’on ne regarde pas comme une œuvre d’art, car ce n’est pas écrit dessus.
Le Travailleur Catalan, un lieu pluriculturel
Le Travailleur Catalan est un hebdomdaire qui existe depuis 1936. Connu dans le décor des médias du département des Pyrénées-Orientales, il
est à l’affût de toutes les implications sociales. La culture est pour les rédacteurs de cet hebdomadaire est un vecteur par lequel les consciences peuvent s’ouvrir. Le slogan de l’hebdo le TC est journal ouvert pour esprit libre.
L’association Les Amis du TC
L’association Les amis du TC est un regroupement de personnes sensibles à la vie du journal Le Travailleur Catalan.
L’association met en place des événements variés tout au long de l’année afin de valoriser le journal.
La boîte à chaussures, exposition photographique de l’artiste Rizak dans les locaux du Travailleur Catalan 44 Avenue de Prades, 66000 Perpignan.
DATES
Du 30 mars au 14 avril 2017.
Ouvert du lundi au vendredi de 14h à 18h30, le samedi de 13h à 18h dimanche de 10h à 18h.
VERNISSAGE
Le vendredi 31 mars 2017 à 18h30.
TRANSPORTS
Bus n° 17,Nsc. Arrêt Massane et St Pierre.
Parking Centre Del Mòn, Bvd Saint-Assiscle.
