Le groupe d’action France Insoumise « Vite, la 6ème République ! » de Perpignan initié par Mickael Idrac, enseignant et doctorant en sociologie, a organisé le 1er mars dernier dans le cadre de ses cafés citoyens une rencontre sur le thème du stationnement à Perpignan. Il nous communique avec prière d’insérer :
« Les participants, par ailleurs représentatifs de l’éclectisme de la population perpignanaise, ont relayé leur colère et leur incompréhension entre augmentation des tarifs, dysfonctionnements techniques et inefficacité d’un système censé garantir un meilleur roulement des véhicules sur les places de parking en centre-ville. Les commerçants en sont réduits à offrir des minutes de stationnement à leurs clients sur fond de désinvestissement de la ville quant au bien-être de ses habitants.
Pourquoi la ville n’offrirait pas les deux premières heures de stationnement comme à Nîmes par exemple ? Soit le temps suffisant pour aller au restaurant, boire un café entre amis, flâner, faire les soldes etc. Pourquoi le kiosque de paiement du montant forfaitaire en cas d’infraction ne serait pas ouvert en fonction des heures de travail de la population active pour que le paiement en trois jours devienne une possibilité effective et non une simple hypothèse ? Comment payer si l’on finit de travailler après 17h30 ? Comment payer si l’on est verbalisé entre 17h30 et 18h00 qui est l’heure de fin du stationnement payant ? Comment payer si l’on ne souhaite pas régler via un smartphone ou sur une plateforme en ligne ?
Le groupe d’action dénonce la politique de la mairie sur la problématique du stationnement et ses incohérences. Il invite les responsables locaux à observer ce qui se fait dans les villes de taille peu ou prou similaire. »