Latour-de-France: Cérémonie du 11 novembre : une très belle cérémonie.

Au cimetière, au carré des militaires, les enfants déposent un bouquet de fleurs devant chaque tombe.

C’est à 15 h, que le maire de Latour-de-France Marc Carles, et son Conseil municipal, ont donné rendez-vous en ce jour de cérémonie du 11 novembre, aux enfants de l’école, à la population, aux élus. Bien belle manifestation pour honorer les morts du village de la guerre 14-18, mais aussi ceux qui sont tombés dans les autres conflits, abreuvant de leur sang, une terre bien loin de la leur.

Il était question d’inaugurer la restauration du monument aux morts, avec l’ajout de noms de militaires « Morts pour la France ». Une preuve s’il en fallait une, de la volonté de la municipalité d’œuvrer pour ne pas oublier que des hommes sont morts pour que nous puissions vivre libres. Ce ne sont pas moins de 10 porte-drapeaux qui devaient faire une haie d’honneur à tous ces hommes, face au monument aux morts, pendant les diverses allocutions.

Les participants à la cérémonie arrivent



De nombreux élus présents à la manifestation

Ainsi, nous avons pu noter la présence des suppléantes des sénateurs Francois Calvet et Jean Sol, en la personne de Lauriane Josente et Carole del Poso. Madame la Députée, Anaïs Sabatini, était également représentée par son suppléant. Le Conseil départemental était quant à lui, présent avec Charles Chivilo et Lola Beuze.

Les officiels se mettent en place. On reconnaît sur notre cliché, au premier plan, Charles Chivilo, Lauriane Josente, suppléante du sénateur François Calvet, Carole del Poso, suppléante du sénateur Jean Sol,

Toutes ces personnalités, faisant le déplacement à Latour-de-France, montrent qu’ils sont sensibles au fait que des élus locaux apportent toute leur attention de perpétrer le souvenir de la grande guerre, « La der des der ». Malheureusement, nous connaissons trop bien la suite.

L’encadrement des pompiers présent à la cérémonie

L’allocution du maire Marc Carles

Tache difficile pour monsieur le maire. En effet, il n’était pas question d’oublier dans les remerciements, un seul des corps constitués et ils étaient nombreux. C’est avec la voix empreinte d’une vraie émotion, que monsieur le maire devait s’exprimer et rappeler que le nom de 68 morts pendant le conflit de 1914-1918, figuraient sur le monument aux morts. Au total, ce ne sont pas moins de 74 noms qui sont inscrits, morts dans les différents conflits.

Le maire, Marc Carles, pendant son allocution

Pour un petit village comme Latour-de-France, c’est énorme. Dans son discours, il devait bien évidemment, évoquer la restauration et l’embellissement du monument aux morts. Il devait surtout, commémorer la victoire, mais aussi la Paix en ce jour de 11 novembre. « Honorer, se souvenir, rendre hommage à ceux qui sont morts pour que nous puissions vivre libres et transmettre aux jeunes générations » devait être le fil conducteur de son discours.
À sa suite, madame Béatrice Lagache, adjointe, devait donner lecture du texte officiel.

Les porte-drapeaux devant le monument aux morts

De nombreux participants à la cérémonie

Les enfants des écoles bien présents

En effet, ils étaient nombreux, accompagnés par leurs institutrices, à avoir répondu à l’appel de monsieur le maire. La tâche qui leur était confiée, n’était pas des plus simples. Citer les noms de tous les disparus et coordonner avec les vibrants « mort pour la France » à la suite de chacun d’entre eux.

Les enfants, avec l’aide de leur maîtresse, lisent le nom des morts.

Au cimetière, au carré des militaires, ils devaient déposer un bouquet de fleurs devant chaque tombe, sous la direction du responsable du Souvenir Français. Moments intenses, plein d’émotions en vérité, que de voir cette jeunesse, avec l’aide des aînés, venir rendre hommage à ceux qui sont tombés sous les balles ennemies.

Le long cortège s’étire; Direction le cimetière en traversant le village

Cérémonie pleinement réussie donc, qui laisse espérer que le souvenir ne va pas s’éteindre, en faisant en sorte que la Paix soit placée sous haute surveillance et ainsi protégée, conservée. Mais aussi, avec la volonté, de ne plus voir la détresse de la mère, du père, de la femme, de la fiancée, recevant un avis de décès. De ne plus entendre leurs pleurs déchirés par l’effroi de la perte d’un être cher.
Joseph Jourda