C’est à l’Espace Culturel Pierre Cazenove, dernièrement restauré, que se tenait ce samedi 14 décembre, le vernissage de l’exposition des oeuvres de Martin Vivès, « Latour et ses environs ». Ce sont 67 œuvres qui ainsi ont été livrées aux critiques de nombreux connaisseurs venus à cette occasion. Certains d’entre eux ont eu le bonheur de côtoyer l’homme.
57 œuvres prêtées par l’Évêché et 10 autres par des particuliers. Comme devait le préciser Marc Carles, maire de la commune, lors de ses propos de remerciements, nous devons cette initiative à Jean José Colomès, ancien premier magistrat de Latour-de-France. Accompagné de son ami Jean Paul Alduy, Jean José rayonnait au milieu des siens, au cœur même de son village.
Marc Carles accompagné de Jacqueline, Jean José Colomès et Jean Paul Alduy
Une exposition essentiellement orientée vers les environs de Latour-de-France
C’est monsieur Taulera, conservateur des œuvres à l’Évêché, qui a grandement participé pour faire en sorte que cette initiative devienne un réel succès. Nous pouvons dire, mission accomplie !
A droite sur notre photo, monsieur Taulera et monsieur le curé
Si les tableaux exposés montrent les alentours du village, l’œuvre de Martin Vivès se compte par des dizaines de tableaux. Nous pensons que d’autres expositions de cet artiste devraient suivre dans le village du Fenouillèdes.
Une vue de l’exposition
L’homme Martin Vivès*
Que dire sur l’homme, qui dès les premiers moments de la dernière guerre, a choisi de lutter, au risque de sa vie, contre l’envahisseur ? C’est ainsi qu’il devait venir se réfugier à Latour et peindre au travers d’une fenêtre, les toits du village qui, pour un temps, ont été son seul horizon.
Un auto-portrait !
Il devait par la suite, ayant retrouvé toute sa liberté, poursuivre son œuvre.
C’est ce que sa fille Jacqueline, accompagnée de Françoise, sa petite fille, devait dire avec des mots empreints d’émotion devant les nombreux visiteurs.
Marc Carles, quant à lui, devait souligner l’attachement de Martin Vivès au village de Latour alors que ses origines sont à Prades.
Encore une fois, une initiative pleinement réussie qui devrait en appeler d’autres.
Le moment de l’apéritif
Comme de bien entendu, la soirée devait se clôturer par un apéritif offert par la municipalité.
L’exposition reste visible jusqu’au 22 décembre de 15 h à 18 h.
Joseph Jourda
Martin Vivès
Né le 25 mai 1905 à Prades (Pyrénées-Orientales), mort le 26 décembre 1991 à Saint-Cyprien (Pyrénées-Orientales) ; employé municipal à Perpignan (Parmi ses multiples fonctions : archiviste, conservateur du musée Hyacinthe-Rigaud ; professeur à l’école municipale des Beaux-Arts de Perpignan) ; artiste-peintre ; militant radical-socialiste et antifranquiste ; résistant (Combat, MUR, GF) ; membre du CDL des Pyrénées-Orientales.