Sébastien MENARD, porte-parole de L’Olivier NPC, nous communique avec prière d’insérer :
« Nouvelle désillusion pour les fans de sport et de basket : le club du « Perpignan – Le Soler MB » (PSMB) est relégué en Régional 2. La faute, encore une fois, à des dettes. Outre celle des dirigeants et notamment ceux déjà présents en 2013 lors de la liquidation du Perpignan Basket, la responsabilité de M. PUJOL et de Mme DAHINE, l’adjointe aux sports, est lourde. Depuis des années, la ville finance (très) bien le club pour en faire une vitrine du sport à Perpignan – pourquoi pas – mais déjà en 2013, des centaines de milliers d’euros avaient été engloutis en pure perte. Pourquoi les garde-fous qu’elle a imposé à d’autres clubs n’ont pas été mis en place pour le basket ? Mme Dahine ferme-t-elle les yeux quand il s’agit de son club de cœur ?
Cette fois-ci, la situation est plus inquiétante car la ville prévoit de lancer le chantier de la « Salle Omnisports » pour un coût de 20 millions d’euros (Rapport du DOB 2018), contre seulement 7 millions lorsque le projet a été présenté en 2013/2014. Cette salle a-t-elle encore une raison de voir le jour ?
Nous pensons que, vu la situation du club de basket (qui en aurait été le principal utilisateur) et des autres clubs de la ville, cet argent devrait plutôt être utilisé pour entretenir et moderniser les infrastructures existantes qui souffrent d’un abandon de la mairie, ou en construire de nouvelles plus modestes que le « palais du Mas Casenove », afin de répondre aux besoins croissants des associations. En effet, beaucoup de ces terrains et de ces salles ne sont plus entretenues et ne sont plus adaptées aux besoins actuels des clubs utilisateurs. Il faut créer de véritables lieux de vie, comme on l’a fait à Pons.
Les associations ne peuvent plus se développer et se structurer sur le long terme faute de places (pas de créneaux) ou de salles et terrains aux normes ou adaptés (pas de tribunes, de locaux, de bureaux, d’éclairage, …). La politique sportive de cette ville se résume par du saupoudrage de subventions (de moins en moins) et la construction de « petits palais luxueux » pour les copains. M. Pujol et Mme Dahine n’ont aucun modèle économique viable et crédible pour cette salle. Sans club professionnel capable de la remplir chaque week-end, trop petite pour les grandes compétitions (Montpellier et Narbonne seront mieux placées), elle deviendra un gouffre financier !
A « L’Olivier NPC » nous proposons que l’argent prévu pour cette salle aille dans une politique sportive qui permettrait de disposer d’infrastructures :
– adaptées aux besoins quotidiens des clubs, avec des locaux à proximité des salles et terrains (le principe de l’unité de lieu de vie des clubs),
– qui répondent aux normes imposées par les fédérations,
– avec de bonnes conditions d’accueil du public (tribunes/gradins, salle/buvettes, …)
– sécurisées pour éviter les dégradations et les cambriolages.
Les bénévoles ont besoin qu’on leur facilite la vie au quotidien, pas qu’on les épuise en les faisant courir dans tous les sens, tout en réduisant les subventions. »